En effet, la thèse du doctorant matata a fait la une des médias sociaux cette semaine. Par une correspondance adressée au recteur de l’upc, le professeur Mabi Mulumba a démissionné de ses fonctions de l’école doctorale.
Ci-dessous, la réponse de Mgr Ngoy, recteur de l’upc.
A cet effet, après lecture de la réponse réservée au Professeur Mabi Mulumba par le recteur de l’UPC, il y a lieu d’apporter les précisions suivantes:
Le vade mecum de l’ESU visé dans la lettre de réplique du Recteur de l’Upc est une publication officielle de la Direction des Études du Ministère de l’ESU investie, depuis plusieurs années, de la mission de compiler les textes épars régissant le secteur, une sorte de codification. La Direction a été longtemps pilotée par feu le Professeur Kapeta Nzovu dont la mort explique, dans une certaine mesure, la léthargie de la Direction et – puisqu’on y est-, le défaut de mise à jour du fameux vade mecum.
C’est bien cet arriéré du travail de la Direction qui justifie la présence regrettable dans le vade mecum des dispositions réglementaires abrogées par l’arrêté de décembre 2015. C’est à dire que les arguments de texte invoqués par le Recteur de l’UPC pour faire échec aux griefs et irrégularités décriés par le professeur Mabi Mulumba (uniquement en ce qui concerne la composition du jury de thèse et le délai d’attente de 3 ans minimum) sont complètement dénués de tout fondement en l’état actuel du droit congolais de l’ESU. Il se fonde sur le droit ancien et non positif.
Joël imbole
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