De plus en plus des voix s’’élèves pour critiquer l’action du Président Félix Tshisekedi, après une année d’alternance à la tête de la République Démocratique du Congo. Séparément ou conjointement des organisations non gouvernementales professionnelles de défense des droits de l’homme ont publié différents rapports.
L’un des rapports ayant retenus notre attention est celui du Centre International de Formation en Droits Humains et Développement (CIFDH-D). Le CIFDH se dit heureux de l’an du président Tshisekedi malgré la non amélioration de la situation des droits de l’homme. Dans ce rapport l’ONG fustige les deals politiques qui ont pris la place de l’exercice démocratique à la tête du pays ainsi que l’impunité et le clientélisme, la corruption et les antis valeurs qui restent la principale nourriture dans les milieux politiques et judiciaires en RD Congo.
A en croire cette ONG, aucun magistrat n’a jusqu’ici interpellé les politiciens qui crient avoir donné la présidence à Tshisekedi outrepassant une élection, libre, démocratique et transparente, seul moyen constitutionnel d’accession à la magistrature suprême.
Cet organisme de formation en droits humains fustige les menaces et l’insécurité dont sont victimes les journalistes et autres défenseurs de droit de l’homme.
Dans la foulée, elle a évoqué les cas de Tshishiku Kizito Patrick, Mamie Botele Losenge, Kibushi Wetshi Bienvenu, Irène Eanga Bamenga, Nicole Muba Kibale, Kayembe Malemba Jean Paul, Dimandja Mpemba Germain, Nzaou Mboumba Placide Madson, Kuna Mamba Lucie, Kanika Eanga Glodi et Sarah Mpwekela Maizza.
Le centre international de formation en droits humains et développement rappelle que les cas de viol et menaces d’excision comme ceux de Madame Botele Losenge Mamie et de la fille de Madame Nicole Muba Kibale devraient normalement intéresser au plus haut point les autorités pour que justice soit faite et que les coupables soient punis.
Toutefois, le CIFDH se félicite de la libération conditionnelle du Colonel John Tshibangu. L’ONG se dit inquiète du fait de l’application partiale de la loi d’amnistie qui aurait permis déjà à cet officier supérieur de notre armée de recouvrer sa liberté totale.
Parmi les faits fustigés, cette ONG a rappelé l’insécurité observé dans le site universitaire de Kinshasa, UNIKIN qui a vu des étudiants venus de partout jetés à la belle étoile, alors qu’ils n’avaient pas d’autres solutions de logement.
Le détournement des deniers publics par des officiels bien connus, non interpelés par les juges ont été également mentionnés dans ledit rapport.
Judith Asina
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