Un an après la spoliation de son ambassade : La famille du consul Nigérian réclame réparation à la RDC

14 avril 2018 au 14 avril 2019, cela fait une année que la résidence diplomatique de l’Ambassade du Nigeria sis Lemera n°23 dans la commune de la Gombe à Kinshasa a subi un viol par Dolly Makambo, alors Bourgmestre de cette commune. La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) qui le rappelle dans un communiqué, demande à l’Etat congolais de prendre cette affaire au sérieux puisque le Nigeria est un pays africain important qu’il ne faille pas négliger.

Cette organisation qui lutte pour le respect des droits humains signale que la RDC devrait éviter les répliques d’une autre manière et de poursuivre les auteurs de cette affaire. Car, selon sa dernière information reçue, le Consul et sa famille viennent de notifier Felix Tshisekedi, Président de la République pour que l’Etat congolais établisse leur droit. Ainsi, martèle-t-elle sur la réparation des préjudices causés par cet acte.

Toutefois, la FBCP encourage la mission mise sur pied pour récupérer les maisons et parcelles occupées anarchiquement par les généraux, policiers et hautes personnalités de la République. Pour elle, la résidence diplomatique de l’Ambassade du Nigeria sis Lemera n°23 dans la commune de la Gombe à Kinshasa constitue une violation de Traité International de Vienne par l’Etat congolais.
Elle constate que Malgré la promesse ferme faite par le Ministère des Affaires Etrangères pour réparation des dommages causés suite à la spoliation des résidences de l’ambassade du Nigeria deux fois de suite par les militaires, policiers et par le Bourgmestre de la Gombe, rien n’a été fait jusqu’à présent.

L’opinion se souviendra que le 14 avril 2018, des policiers, accompagnés de Dolly Makambo alors Bourgmestre de la Gombe avaient envahi la résidence de ce consulat à l’absence du chef de mission adjoint du Nigeria qui était en soins de santé dans son pays. Une action qui l’a poussé à plier bagage sans se faire soigner, en vue de s’enquérir de la situation à Kinshasa.
Sa femme qui a vécu l’évènement a été traumatisée et son fils a connu une hospitalisation à l’hôpital du cinquantenaire. Pendant le déguerpissement, celle-ci a tenté de réclamer ses droits, mais a subi des menaces de la part de ces hommes en uniformes. La FBCP dénonce un faux jugement du tribunal de la Gombe qui aurait donné raison à un congolais qui se réclame propriétaire.

Judith Asina