Les agents de la Transco ont adressé un mémorandum au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi sur le non payement des salaires et autres avantages sociaux professionnels ainsi que la gestion calamiteuse de cette entreprise par la hiérarchie. Une copie de leurs revendications, a atterri à la rédaction de matininfos.net, ce jeudi 17 septembre dans la soirée.
Ça sent le roussi au sein de la Transco. Le problème de gestion au sein de cette institution publique se pose avec acuité.
Les agents montent au créneau pour porter leurs voix jusqu’au niveau du sommet de l’État.
« En effet, nous sommes au regret de vous informer qu’il se pose un problème de gestion avec acuité par le Comité de gestion de Transco depuis le départ des experts français du groupe RATP (Régie autonome des transports parisiens), cet établissement est devenu une vache laitière d’un groupe d’individus au détriment de son personnel. Il est malheureux de constater qu’actuellement la quasi-totalité des bus sont immobilisés suite à une négligence exagérée dans la gestion, la sécurisation et l’entretien« , indique le communiqué.
Les agents de cette entreprise de transport réclament 6 mois d’arriérés de salaires.
« Il sied de rappeler que la situation sociale des agents est devenue chaotique et déplorable car nous avons totalisé 6 mois d’arriérés de salaires« , poursuit le communiqué.
Parmi les différents faits caractérisant cette megestion il y a entre autres : – l’existence d’une milice dénommée « liso likolo na liso », chargée d’attaquer et étouffer tous les mouvements de contestation sur le non payement des salaires ; l’absence de l’autorité établie et la création des services parallèles; les sorties intempestives des fonds pour des fins privés; les vols à grande échelle du carburant et des pièces de rechanges; la découverte d’un compte Transco logé à une banque de place, attribué à Annita Kaputa Luzolo.
Transco a été créée le 10 janvier 2013 et disposait des capitaux nécessaires, 500 bus neufs pour son fonctionnement ainsi que les subventions en carburants et lubrifiants, pièces de recharges et d’équilibre par rapport au coût social du billet fixé à 500fc. De nouveaux bus sont achetés pour renouveler le parc automobile au sein de cette entreprise publique.
Gloire BATOMENE
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