Il a été constaté que la malnutrition est tellement élevé que point n’est question d’attendre dans ce coin de la République Démocratique du Congo. Dans le cadre d’appui aux chaines de valeur des petits producteurs agricoles au Tanganyika (P4P), le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) a mis en œuvre des cartes électroniques digital, appelées SCOPE en vue d’identifier les bénéficiaires de l’assistance. Un projet réel à Monde, un village de Mbuli situé à 19 Km de Kabalo/centre dans la province du Tanganyika, où personne n’a une carte d’électeur, document faisant objet de carte d’identité au pays.
L’idée en accordant cette carte aux villageois dont la majorité est constituée des Ntwas (pygmées), consiste à faire en sorte que la population reçoive de cette agence des Nations Unies, à la fois de l’argent et des coupons, afin de lui permettre de choisir et d’acheter sa propre nourriture.
Mais, avant de recevoir les cartes SCOPE, chacun passe par l’enregistrement dans la base de données du PAM, comme indique les images. Cela, en fournissant les informations d’identification et leurs empreintes digitales.
Satisfecit et défis de la population
Dirigé par Kakudji wa Kyungu, les habitants de ce village se réjouissent de cette initiative du PAM depuis que les enregistrements ont commencé. Selon Jean Banza Mukalay son secrétaire, depuis la mise en œuvre du projet P4P, il y a amélioration par rapport à la situation initiale. ‘’Nous constatons un changement, surtout avec l’alphabétisation des femmes et du fait que la majorité d’habitants s’adonnent désormais aux activités culturelles, malgré qu’il y ait encore des défis à relever’’, a-t-il déclaré sur place à la presse, le 27 juillet 2018. Allusion faite surtout à un malentendu qui existait au sujet de la récolte des patates douces.
De son côté, Angelani Tembo, veuve et mère de trois enfants vivant chez les parents encourage le PAM pour avoir permis à ce que les femmes apprennent à lire et écrire pour arriver à devenir autonome. Il soulève cependant, la nécessité de fournir l’électricité à sa communauté qui développe beaucoup de difficultés, surtout en matière de nourriture. ‘’Nous n’avons pas de vêtements, regardez comment nos enfants sont nu. Il n’y a pas non plus de moyen de les envoyer à l’école’’, lâche-t-elle. Au sujet desdites écoles, il indique que celles qui existent sont dépourvues des toitures, ce qui rend impossible la tenue des cours pendant les intempéries. A l’en croire, bien que le PAM accompagne la communauté avec P4P, c’est en majeur partie de la chasse que vit la communauté. Elle en a profité pour lancer un cri d’alarme en vue d’obtenir des centres de santé dans ce village pour éviter d’amener toujours les malades à Kabalo.
Veulent le moulin pour moudre facilement le maïs. Elle déplore les promesses non tenue par les Autorités de la République à ces besoins sociaux de base dont ils ont le plus besoin.
Judith Asina/ envoyée spéciale à Kabalo
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