Le calendrier des cours pour cette année scolaire 2016-2017 dans la province éducationnelle de Kinshasa sera respecté à la lettre. Le ministère de l’enseignement primaire, secondaire, professionnel et initiation à la nouvelle citoyenneté tient mordicus au respect des 220 jours de classe. Les congés de détente prévus du 03 au 05 novembre étaient supprimés en vue de récupérer la semaine perdue suite aux événements macabres du 19 et 20 septembre dans la capitale. Les vacances dureront 8 jours soit du lundi 26 décembre au jeudi 05 janvier 2017 au lieu de deux semaines comme d’habitude et non neuf jours avant soit le samedi 17 décembre comme les prétendent certains chefs d’établissement.
Dans cette même optique, le ministère de tutelle va déduire trois autres jours des vacances de la fête de la nativité du Christ et du Nouvel an pour combler le vide du 19 et 20 septembre.
L’EPEE DE DAMOCLES SUSPENDU SUR LA TETE DES AUTORITÉS SCOLAIRES
« Le calendrier scolaire c’est notre boussole qui nous dit ce qu’il faut faire et quand il faut le faire. Le calendrier dit clairement que les écoles de Kinshasa prendront leur vacance du 1er trimestre le lundi 26 décembre et reprendront les cours le jeudi 05 janvier et c’est tout. Je demande aux inspecteurs de l’enseignement, aux gestionnaires des écoles et plus particulièrement aux chefs d’établissement de respecter le calendrier scolaire » a affirmé Lambert Mbandu, directeur provincial de Kinshasa-Ouest.
« Ceux qui vont faire autre chose ne vont s’en prendre qu’à eux-mêmes. La rigueur de la loi et bien ils vont la subir. Nous sommes là pour respecter le temps scolaire, qualité de tout le monde appelle de ses vœux passe obligatoirement et notamment par le respect du temps d’apprentissage » a-t-il poursuivi.
Ainsi au lieu de 11 jours, les élèves seront au repos pendant 8 jours. « Certaines écoles sont déjà plongées dans la fièvre des préparatifs de leur journée culturelle pour ce week-end, c’est le cas de mes amis qui étudient à l’une des écoles des Frères des écoles chrétiennes » a revelé Gaëlle Ondja, une élève
du lycée Bolingani.
La classe politique congolaise tant du côté de la majorité au pouvoir que du côté de l’opposition la plus radicale doit se de démarquer de ses intérêts égoïstes, trouver un modus vivendi pour apaiser les esprits dans ce dialogue piloté par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour ne pas sacrifier à l’autel du savoir la jeunesse qui est l’avenir de demain.
Si tel est le cas une pléthore de parents n’enverront pas leurs rejetons à l’école non pour adhésion au mot d’ordre des politiques mais par crainte de les exposer à l’insécurité et à la merci des inciviques qui saisissent la balle au bond comme à l’accoutumée pour agir, « l’occasion fait le larron » dit-on.
Gloire BATOMENE
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