Il a réagi promptement aux propos de Sérgio Nascimento, nouveau président de la Fondation brésilienne « Palmares », souhaitant que certains artistes noirs de son pays qui le critiquent, soient envoyés en Afrique, particulièrement au Congo et qu’ils y restent. Descendant de P.E Lumumba vivant en Chine, Stephen Bwansa estime qu’il serait préférable, puisqu’il s’agit d’une proposition, d’ajouter dans toutes les luttes, la terminologie du racisme anti-congolais.
« Nous sommes heureux de constater d’une manière générale que les gouvernements du monde ainsi que certains organismes Internationaux ont contribué depuis la nuit des temps à la diminution des certaines forme de racisme », relève-t-il dans sa réplique. Ce, à la suite des propos du Président nouvellement nommé à la fondation « Palmarès », demandant aux artistes de couleur qui le critiquent du fait d’avoir minimisé le racisme, de rentrer au Congo.
Pour Stephen Bwansa, il est vrai que le Congo est l’un des Pays qui regorge des artistes répandus à travers le monde. Mais pour les rapatrier, il serait nécessaire de déclencher, ne fus-ce que, les procédures d’immigration en la matière. C’est qui est sûr, dit-il, le Congo qui est en voie de développement a fortement besoin de la main d’œuvre d’artistes noirs, blancs ou jaunes en vue de contribuer à travers leurs œuvres, à l’harmonie entre peuple.
Il croit dur comme fer qu’il existe plusieurs types de racisme. Si l’antisémitisme a toujours été considéré comme étant une forme de racisme dirigée contre les juifs, peut-être qu’une frange d’artistes de couleur d’origine Congolaise vivant précisément au Brésil sont menacés. « Par conséquent, il aimerait vérifier dans l’histoire de l’humanité si l’antisémitisme peut aller jusqu’à accuser le Juifs de vouloir chercher à contrôler le monde ou à conspirer contre l’humanité.
Stephen Bwansa qui ne va pas par le dos de la cuillère, cherche à savoir si le racisme tel que compris par le président de la Fondation « Palmarès » est un sentiment patriotique du 21ème siècle. A son avis il serait mieux, puisque il s’agit, d’une proposition, d’ajouter dans toutes les luttes, la terminologie du racisme anti congolais. Le Congo ayant été cité dans un problème d’un autre pays pour lequel le gouvernement n’a jamais été saisi, même culturellement pour donner son point de vue dans la lutte du respect des droits des peuples.
Le déclic
Il faut noter que Sergio de Camargo, nouveau Président de la Fondation Palmarès affirme que le racisme n’existe pas au Brésil et que les Noirs doivent cesser de se poser en victimes. Des militants de la cause noire ont manifesté vendredi 29 novembre devant le siège de la Fondation Palmarès à Brasilia du Brésil. Car, ses propos tenus sur les réseaux sociaux ont déclenché la polémique : il assure par exemple qu’il n’y a pas de « véritable racisme » dans le pays mais, dit-il, un « racisme Nutella ».
Au Brésil, plus de la moitié de la population est noire ou métisse, mais les Noirs sont surreprésentés au sein de la population pauvre et des victimes de la violence policière, selon les chiffres officiels.
Mais selon de Sergio Camargo, ceux qui se plaignent sont des « imbéciles désinformés par la gauche » souhaitant ainsi que les Noirs cessent de se poser en victimes.
Il se prononce également contre la politique des quotas qui favorise l’accès des Noirs à l’enseignement supérieur. Les Noirs sont devenus majoritaires dans les Universités publiques cette année, et ce pour la première fois.
Il s’en prend avec virulence à Marielle Franco, une militante politique assassinée à Rio l’an dernier. Il propose que certains artistes noirs qui le critiquent soient, envoyés en Afrique et suggère le Congo.
Judith Asina
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