Pour ce consultant et acteur économique d’un consortium chinois qui a participé à ce sommet de trois jours indique que le forum est une compétition pour les pays africains. Donc, il revient au gouvernement de la RDC, son pays, de mettre en place une machine qui va permettre de conquérir ces 60 milliards des USD, fonds mis en place par le sommet qui vient de se clôturer à Pékin.
Stephen Bwansa indique qu’il existe des prêts sans intérêts ainsi que préférentiels depuis la mise en place du sommet Chine-Afrique. Celui de 2018 a particulièrement alloué 200 millions USD comme étant le fonds spécial pour le développement financier ; 100 millions USD pour fonds d’encouragement accrédités aux entreprises chinoises qui travaillent sur les projets en Afrique pendant une période de trois ans. Il revient à chaque état d’agir pour attirer le développement étranger.
A son avis, la Chine ne considère pas ce sommet comme de l’exploitation. C’est tout simplement qu’entre l’Occident, l’Asie et l’Afrique il y a des enjeux géopolitiques, des intérêts économiques et financiers qui provoquent un conflit de leadership. Mais les Chefs d’Etat et gouvernements savent déjà le besoin de l’Afrique profonde.
Car, dit-il, ce sommet a toujours été un cadre où les Gouvernements chinois et africains se met ensemble pour discuter des projets prioritaires des Etats pour le développement. Le deuxième aspect concerne le commercial et l’investissement. C’est à ce niveau qu’interviennent les investisseurs sur des projets bien définis. L’autre chose c’est la matière technique de remboursement ainsi que de production. Ce dernier aspect consiste à l’intervention du Gouvernement chinois qui vise le développement sur des fonds subdivisés en plusieurs portions.
Cependant, il y a des fonds pour lesquels le taux d’intérêt semble être faible. Ce qui explique qu’il revient à chaque Gouvernement africain de mettre en place une machine qui va permettre d’obtenir ce fonds. « Chaque année, ce fonds d’investissement chinois ne s’achève jamais », précise Stephen Bwansa. Seulement, toujours est-il que les investissements réalisés s’évaluent à chaque sommet. Etant donné qu’il n’est pas un don, il faut qu’il y ait rentabilité. Raison pour laquelle les projets doivent être bien montés, en respectant plusieurs principes surtout sécuritaire.
Se réservant le droit d’être porte-parole des officiels congolais présent à ces assises, il indique tout de même qu’il y a des projets pour lesquels la RDC s’est aligné à travers le Gouvernement, entre autres Inga III qui est en pourparlers. Lorsque la délégation va retourner au pays, les sociétés qui se battre chacun avec son projet pour conquérir le financement conformément aux règles définies.
Seulement, toujours est-il qu’il y a des pays qui sont placés en avant-garde, mais la RDC a tous les atouts. « Moi je le dis, le Congo restera un pays attractif. Il revient uniquement aux congolais de mettre en valeur cette attraction », relève-t-il, tout en interpellant les politiciens, toute tendance confondue de penser comment déjà ensemble, construire le pays au lieu de rester figer sur des sujets qui n’amènent pas la prospérité. Cela, d’autant plus que c’est le moment accompagner les partenaires pour porter haut l’étendard de la RDC, les projets étant en compétition. Ce qui porte à croire qu’il faudrait mettre en œuvre des stratégies pouvant faire en sorte que le pays arrache ce partenariat, ces investissements étant transversaux.
Judith Asina
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