L’ État de droit en RDC n’a pas encore fait ses preuves en dépit de l’avènement de Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays le 24 janvier 2019.Bon nombre d’ activistes des droits de l’homme, de défenseurs judiciaires, des militants pro démocratie bref des citoyens épris de justice pour faire entendre d’une manière d’une autre leurs voix sont victimes de plusieurs menaces, tortures et de surcroît passent de vie à trépas. Dans le lot des oubliés, il y a entre autres, André Melongi Eshima qui a pris part à quelques marches de la Société Civile pour revendiquer l’instauration d’une véritable démocratie au pays de Lumumba.
Les jours se suivent et se ressemblent en RDC, d’un président à un autre du moins au stade actuel. Malgré le départ de Joseph Kabila après 18 ans au pouvoir où il a régné en maître, le changement tant espéré par la population congolaise n’est pas encore une réalité.
Les menaces, tourments de la part des services de l’Agence nationale de renseignements ( ANR) et les trafics d’influence de plusieurs officiers de l’armée et de la police sont palpables. Melongi André Eshima en a fait les frais.
Sous l’ère de l’opposant Félix-Antoine Tshisekedi, l’air de la démocratie ne circule pas encore librement dans le chef des citoyens lambda. L’ État de droit est loin de poser ses tentacules en vraie valeur.
L’on constate jusqu’ici dans la Fatshisphère, un État de drap où certains fils du pays sont à la solde de ceux qui se considèrent encore comme des hommes forts.
Ceux-ci foulent au pied la démocratie vue sous l’angle de feu président américain Abraham Lincoln comme » le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Les illustres Christopher Ngoy, Jean-Claude Muyambo, Mike Mukebayi en connaissent quelque chose et à fortiori le Congolais lambda André Melongi Eshima.
Ce père de famille a été plusieurs fois menacé par les services de la police et ceux de renseignement pour avoir pris part à quelques marches du Mouvement citoyen Debout Congolais.
L’ IMPUNITÉ DANS LA FATSHISPHÈRE
Comme si cela ne suffisait pas, l’on est passé de la parole à l’acte. En effet, son domicile a été aussi visité un des quatre matins à Kinshasa.
Ce qui lui poussa d’aller vivre en clandestinité avec sa famille. Affecté par tous ces événements, André Melongi Eshima est tombé malade et est décédé en 2019.
La répression sous plusieurs formes sévit encore en RDC en dépit du vent de l’espoir soufflé par celui que l’on surnomme » Fatshi béton ». L’impunité règne encore.
Le béton armé n’a pas pu mettre jusqu’ici un véritable État de droit rêvé par les Congolais en général et en particulier par l’intraitable opposant à Mobutu et Kabila tant père et fils, Etienne Tshisekedi, le père de l’actuel président de la République.
Il est grand temps que le fils du sphinx de Limete rectifie les tirs, change les choses pour qu’un État de droit soit de mise en lieu et place d’un slogan des sympathisants et militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS).
« La justice élève une nation » dit-on et il est écrit aussi: » On peut tromper une partie du peuple tout le temps et une partie du temps tout le peuple, mais on ne peut pas tromper tout le temps tout le peuple ».
Gloire BATOMENE
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