Le ministre de l’ Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST),Tony Mwaba est revenu sur sa décision prise le mardi dernier banissant du système éducatif congolais certains élèves en uniforme du Collège Saint Georges de Kintambo impliqués et identifiés dans des vidéos sextape. C’est ce qui ressort de sa rencontre avec son collègue des Droits Humains, Fabrice Puela, ce mercredi 8 septembre, plaidant pour l’allègement de cette sévère sanction.
La clameur publique a pesé lourd sur la balance pour que le ministre de l’EPST recule sur sa décision d’interdire ces élèves ( 3è, 4è et 5è secondaire) du Collège Saint Georges de s’inscrire dans n’importe quelle école sur toute l’étendue du territoire national.
Ces Bleu et Blanc sont désormais exclus définitivement de leur école et du réseau catholique mais ont la possibilité d’étudier dans d’autres établissements scolaires à Kinshasa et au Congo profond. Et ils bénéficieront d’un accompagnement psychologique pour leur encadrement dans la durée.
« Ils ne sont pas exclus du système éducatif, mais du réseau catholique, ils ont été renvoyés définitivement des écoles catholiques« , a révélé Tony Mwaba.
UN ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE VIVEMENT SOUHAITÉ
Pour le ministre des Droits Humains, cette décision est trop lourde et l’accompagnement psychologique est obligatoire.
» En tant que ministre des Droits Humains nous estimons qu’on est allé au-delà en les excluant du système scolaire national. Nous sommes venus auprès du ministre de l’EPST, Tony Mwaba pour discuter sur sa décision au lendemain du dossier sextape. L’ opinion doit être rassurée, nous devons être calmes et ses élèves sont exclus de cette école mais pas du système éducatif. Nous devrons prendre en charge ses enfants pour leur encadrement ainsi leurs parents, mais aussi les acteurs psychologues pour essayer de l’orienter autrement, car personne n’acceptera d’être voisin de ces genres d’enfants. Nous avons ratifié les textes internationaux qui protègent les droits des enfants. Dans tous ces textes, comme dans la constitution, il est toujours mis en avant l’intérêt de l’enfant » a-t-il martelé.
Sur les réseaux sociaux, la toile en général s’est enflammée pour contester la sanction de Tony Mwaba interdisant l’accès à éducation et à l’instruction de ces élèves après leurs ébats sexuels mis sur la place publique.
Plusieurs structures de la Société Civile ont réagi à cette décision. C’est le cas de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) chère à Jonas Tshombela. L’Association des parents d’élèves et d’étudiants du Congo (ANAPECO)
Gloire BATOMENE
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire