Alors que l’enlisement des discussions sur les arrangements particuliers s’observe, le Rassemblement veut bousculer les choses pour faire appliquer l’accord. « Nous ne sommes pas là pour partager le pouvoir, nous sommes là pour restaurer la légalité constitutionnelle et permettre au peuple congolais, conformément à l’article 5 de se choisir ses dirigeants à tous les niveaux. Donc le calendrier électoral pour le 15 avril me parait être une bonne indication », dit Delly Sesanga, délégué du Rassemblement au dialogue.
De la démission de Samy
Le rassemblement s’en tient à la démission sans résistance de l’actuel premier ministre. « De notre point de vue, la formation du gouvernement doit intervenir au mois de février, dès sa première semaine. Mais nous devons affiner avec nos amis de la MP. Quand on a signé l’accord, puisque la majorité se sera engagée, il faudrait que toutes les institutions et le premier ministre en place puisse en tirer toutes les conséquences logiques, c’est-à-dire de pouvoir présenter sa démission au président de la république et permettre ainsi à ce que le nouveau premier conformément à cet accord puisse être nommé et résoudre les problèmes du pays. Aucun homme sérieux dans ce pays qui entrevoit de provoquer une crise institutionnelle au niveau de l’Assemblée nationale à l’occasion de l’investiture du nouveau gouvernement », conclut l’élu de Luiza au Kasaï.
KN
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