L’affaire fait grand bruit à la Régie des voies aérienne (RVA). Abdallah Bilengi, Administrateur Directeur Général de la RVA, vient de vendre le salon Business de l’aéroport international de Ndjili à un sujet libanais. Et ce, au détriment de l’intersyndicale de l’entreprise.
En effet, le salon business est celui tellement stratégique que le confier à un sujet étranger empêchera, de facto, tout contrôle des biens sensibles, interdits d’entrer ou de sortir du pays, tels les minerais, l’ivoire issu du braconnage, la drogue, etc.
A en croire une source digne de fois, le nouveau acquéreur y installe déjà ses matériels, curieusement.
Vivement un audit
Deux semaines passées, la situation de la RVA avait été évoquée au Conseil de ministres. Le Président de la république, Félix Tshisekedi, avait ainsi instruit le vice-premier ministre en charge de la justice, Tunda ya Kasende, de diligenter une enquête pour en savoir plus sur la grogne sociale des agents. Pour l’intersyndical, au regard du niveau de megestion constatée, il faudrait bien faire un audit de la RVA plutôt qu’une simple enquête.
La Régie des voies aériennes qui enregistre des millions de dollars américains rien qu’avec l’argent des taxes (go-pass, survol, parkings, restaurants, salons) est aujourd’hui incapable de payer ses agents.
Entreprise en faillite?
Des sources dignes de foi rapportent que la RVA transpire les signes d’une faillite qui ne dit pas son nom. La megestion, les détournements d’argent, le népotisme et la corruption sont aujourd’hui à l’origine des maux qui ronge cette entreprise du porte feuille de l’État, devenue vache à lait des politiques.
Il nous revient, par exemple, que pour le mois d’avril dernier, la RVA a contracté une dette après d’une banque de la place pour payer ses agents.
Il s’avère donc nécessaire, sinon urgent, au Président Tshisekedi sauver la RVA.
PM
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