Les agents licenciés illégalement à division de facilitation au sein de la Régie des voies aériennes passent à la vitesse supérieure. Après le site in organisé hier devant le ministère des transports pour exprimer leur mécontentement, ils se sont réservés le droit de saisir la justice contre leur ancien employeur, la RVA représentée par Alphonse Shungu et la chef de division Yvette Ntumba.
Conformément aux articles 41 et 42 du code du travail et publiés dans le journal Officiel, numéro spécial 25 octobre 2002 qui stipulent que le contrat à durée ne peut excéder deux ans et qu’aucun travailleur ne peut conclure avec le même employeur ou avec la même entreprise plus de deux contrats à durée déterminés, les 42 agents sont déterminés à défendre leurs droits.
« Le Président Tshisekedi fait de l’état de droit son cheval de bataille. Nous en appelons à son implication personnelle devant cette injustice sociale et cette violation flagrante de la loi. Nous voulons être rétablis dans nos droits« , a martelé, ce mercredi, un agent contacté.
Étant donné, ajoute-t-il, que nous avons passé 7 ans pour certains, 8 ans et même plus d’autres, « nos contrats sont devenus, d’office, à durée indéterminée au regard de l’article 42 du code du travail. Et un employé ayant un CDI ne peut pas être licencié de cette manière ».
Le vrai du faux
A en croire l’agent contacté, la situation n’est pas telle que l’a décrite la direction de l’entreprise à la radio Okapi.
« Nous sommes dans une situation où certains des ces CDD ont passé plus de six ans à l’aéroport comme temporaires d’abord, sur base d’une note de service N°. Rva. D.0708.2011 du 21.04.2011 des entités aeroportuaires et, ensuite, sur un contrat de 4 ans emmenant de la Direction Générale« , a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « Chose surprenante, les autorités parlent de la situation de 185 CDD. Or, la vraie situation est telle que 42 seulement sont d’une seule division de la Facilitation, qui sont mis à la porte. Les autres CDD de plus de 7 ans d’autres divisions, sont restés en place, en attente de CDI et pourtant nous avons les mêmes types de contrats« .
La grande question, s’interroge-t-il, est de savoir pourquoi a-t-on sacrifié une seule division et laisser les autres ? Justice doit être faite, argue-t-il.
PM
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