RPDC; le Parti du Travail de Corée

1) Le 19 Juin, jour significatif

KIM JONG IL (1942-2011), l’éternel Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir de la République Populaire Démocratique de Corée -RPDC-, NDLR), a commencé, le 19 juin 1964, son travail au Comité Central (CC) du PTC.

La RPDC commémore ce jour aussi solennellement que le jour anniversaire de la fondation du PTC (10/10/1945). Dès lors, un tournant remarquable a marqué le développement du PTC;

• KIM JONG IL s’est préoccupé de consolider ce dernier comme une entité étroitement unie par une idéologie. Au milieu des années 1960, les révisionnistes contemporains au sein des partis au pouvoir de plusieurs Pays socialistes manoeuvraient pour déshonorer le prestige de leurs leaders et ces partis traversaient des épreuves dues à un désaccord de vues. A cette époque-là, KIM JONG IL a défini les Idées du Juché élaborées par KIM IL SUNG (1912-1994; l’étenel Président de la RPDC) comme l’idéologie directrice unique du PTC et a fait tout le PTC s’armer de la pensée de son Leader KIM IL SUNG et concentrer ses efforts essentiels sur l’unité et la cohésion du PTC dans la pensée et la volonté. Ainsi le PTC est-il parvenu à une unité et à une cohésion cimentées sur les plans de la pensée et de la volonté et axées sur une idéologie et un centre; grâce à cette unité et cohésion idéologiques, il a su faire flotter son drapeau sans déviation ni échec, même alors que, vers la fin du siècle dernier, les partis au pouvoir de certains Pays édifiant le socialisme étaient dissous les uns après les autres.
• KIM JONG IL a pris soin de le développer en un parti fort en esprit d’organisation et en discipline. Il a veillé à accroître par tous les moyens son rôle d’organisateur et de directeur dans l’édification du socialism Alors que la RPDC rencontrait les pires épreuves à cause de l’offensive extrême des forces impérialistes coalisées visant à l’étouffer, des cruelles calamités naturelles et d’une crise de vivres sans précédent, il a défini, en tenant compte du rapide changement de la situation politique mondiale et de la réalité du Pays, la politique Songun (prioriser les affaires militaires, NDLR) jamais vue dans l’histoire des politiques du monde comme le principal mode de gouvernement du socialisme, renforçant ainsi par tous les moyens la capacité d’autodéfense nationale. Il a fait impulser sans arrêt l’édification du socialisme en s’appuyant sur l’Armée Populaire de Corée, force principale, celle de pivot, et vaincre mille difficultés par la force d’une grande union entre militaires et civils, préparant ainsi un tremplin pour l’édification d’une Puissance socialiste. Il a fait établir au sein du PTC une discipline rigoureuse afin de le transformer en un parti qui agit comme un seul homme. Ainsi, toutes les unités d’activités du Pays, depuis la Capitale jusqu’à la base, se conforment obligatoirement à la politique et à la direction du PTC, et les organisations de celui-ci parviennent à remplir au mieux ses fonctions et son rôle de pivot parmi les masses populaires.
• KIM JONG IL a fait du PTC un parti solidement enraciné dans les masses populaires. Il l’a conduit à oeuvrer en un parti-mère qui prend en charge sous sa responsabilité le destin du Peuple; il a entraîné toutes les organisations et tous les permanents du PTC à se mêler aux masses populaires pour partager les joies et souffrances de celles-ci, à prêter l’oreille à leurs avis, à se dévouer au Peuple pour faire refléter fidèlement les revendications et aspirations du dernier dans la politique et la ligne du PTC. Grâce sa politique de bienfaisance et de large intégration, le PTC en est venu à réaliser parfaitement une union monolithique entre le Leader, le Parti et les masses populaires et à transformer toute la société en une grande famille harmonieuse socialiste.

Beaucoup de temps se sont écoulés depuis l’intégration de KIM JONG IL au sein du CC du PTC, ses hauts faits et efforts consentis au développement de celui-ci brillent éternellement. D’où la signification du 19 Juin. C’est la raison pour laquelle la RPDC célèbre solennellement le 19 Juin de chaque année autant que le jour anniversaire du PTC.

2) L’aspect de la mère

Le 19 juin d’il y a 56 ans, c’est le jour où KIM JONG IL (1942-2011), grand Dirigeant de la République Populaire Démocratique de Corée -RPDC-), a débuté ses activités au sein du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR).

Grâce à sa direction, le PTC s’est révélé plus encore par son aspect de parti-mère;

• Lors d’une consultation organisée en avril 1979 pour discuter de la construction d’une usine de levure, un avis fut proposé, vu la situation financière du Pays, de remettre à plus tard ce projet. L’argument en est; alors qu’un investissement accru dans les secteurs économiques s’imposait en vue de la reproduction élargie, financer un projet uniquement destiné à la consommation fut Ayant écouté ce raisonnement, KIM JONG IL affirma; Le calcul est certes nécessaire pour construire une usine, opération ordinaire que j’approuve moi aussi, mais on ne doit pas compter, surtout quand c’est pour le bien du Peuple; en ne faisant que calculer, on ne peut lui procurer rien; pensez à vos mères, elles qui, jadis, n’avaient pas hésité, pour habiller leurs enfants, à découdre, à défaut de tissu, leur unique vêtement et à couper leurs tresses, à court de vivres, pour les nourrir; un tel amour désintéressé présuppose pour prodiguer au Peuple autant de bienfaits que possible. Pour son bien, il faut aussi un commerce perdant, pratique d’ordinaire déconseillée. Il y a lieu de décaisser sans compter même dans le Trésor Public s’il s’agit d’assurer au Peuple une vie heureuse. Ne pas compter pour son bien, telle est mon calcul arithmétique, celui de notre PTC.
• Un accident surgi dans une houillère fit que ses 03 mineurs se furent vivement brûlés. Ses cadres prirent les mesures requises, mais, redoutant de voir KIM JONG IL s’affliger de savoir cette malheureuse nouvelle, ils se gardèrent de l’en Ultérieurement mis au courant de ce fait, il les blâma de leur conduite indigne en disant que rien n’était plus important que de sauver la vie de ces ouvriers sinistrés et prit d’urgence les mesures nécessaires. Et il s’organisa pour qu’un giravion vole afin de faire leur parvenir au plus vite une équipe de médecins et des médicaments.

Proposant les mots d’ordre «Au service du Peuple!» et «Que tout le PTC aille vers les masses populaires!», il entraînait les cadres à se mêler toujours aux masses populaires et à se dévouer à elles en leurs fidèles serviteurs. Vous devez traiter le Peuple avec familiarité, leur recommandait-il à chaque occasion, partager le meilleur comme le pire avec lui et chercher à savoir ce qu’il pense et souhaite, la situation de sa vie, pour satisfaire ses revendications et ses besoins de vie. Les problèmes qui ont trait à la vie du Peuple et à ses intérêts, qu’ils soient grands ou petits, doivent prévaloir, et rien n’est plus important que tout ce qui concerne la vie du Peuple, insista-t-il toujours. Il prit soin de faire oeuvrer tous les permanents du PTC avec un style de travail marqué d’une affection maternelle.

Le PTC, à force de jouir de sa direction, en est venu à être gravé dans le coeur du Peuple comme l’aspect d’une mère. C’est naturel que le Peuple coréen soutienne de tout coeur le PTC en l’appelant parti-mère.

3) La philosophie basée sur l’union monolithique

Voir souvent le Peuple et se lier d’amitié avec lui, c’est l’union monolithique, pour le grand Dirigeant KIM JONG IL (1942-2011, NDLR) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC). C’est sur cette union étroite que se base la philosophie révolutionnaire dont KIM JONG IL est le créateur.

Ses 1^ères recommandations

Ayant commencé, le 19 juin 1964, à travailler au sein du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR), KIM JONG IL a fait ses 1^ères recommandations à ses collaborateurs de son département; Noter la profession, l’adresse et le nom de celui qui vient me voir pendant mon absence pour m’en informer sans faute.

Quand il est retourné après avoir accompagné KIM IL SUNG (1912-1994; éternel Président de la RPDC, NDLR) en visite de travail ou dirigé les affaires des instances inférieures, il a demandé d’abord s’il n’y avait pas eu de visiteurs entre-temps, puis trouvé par tous les moyens le temps de les recevoir. Parfois, il est allé lui-même les voir. S’il n’avait pas vraiment de temps, il leur a téléphoné. C’est alors seulement qu’il a éprouvé du soulagement.

Ces occasions ont permis à ses collaborateurs de s’imprégner de la vérité du travail du PTC; se mêler toujours au Peuple, prêter l’oreille à ses opinions en causant avec lui et le voir dans le cœur.

Ses maîtres les plus vénérés

Un jour d’hiver, KIM JONG IL a fait venir un cadre pour lui demander le moyen de résoudre le problème des transports en commun, dans la Ville de Pyongyang. Le cadre lui a répondu qu’il lui en ferait part dans une semaine. KIM JONG IL lui a proposé alors d’aller chez les maîtres à 20h pour recevoir leurs conseils.

Ce soir-là, il a pris, avec son collaborateur, un bus dans lequel il s’est renseigné attentivement sur les opinions des passagers. De même, il a bien voulu aller écouter des réparateurs de bus.

Au petit jour du lendemain, il a donné à son collaborateur le projet de mesures visant à résoudre le problème des transports urbains.

Le cadre fut étonné. Ce projet synthétisait la conversation faite la veille dans le bus et les avis des réparateurs de bus.

Je n’ai noté telles quelles que les opinions de mes maîtres, a-t-il signalé KIM JONG IL; ceux que j’ai rencontrés hier soir sont justement mes maîtres les plus vénérés.

Le plan de travail révisé

Un jour du janvier 1977, KIM JONG IL a fait venir un cadre pour s’informer du plan de travail que celui-ci mènerait en visitant une aciérie.

Il a dit que le plan avait été bien établi, mais qu’il manquait un point.

Le cadre, malgré son nouvel examen du plan qu’il avait élaboré, n’a pu point deviner ce défaut.

Lui adressant un regard généreux, KIM JONG IL a fait remarquer; Il faut visiter sans faute l’hôpital de l’aciérie. Quel serait le cœur des malades hospitalisés en ce moment où toute l’Entreprise est en effervescence pour son travail. Tantôt ils seraient désolés de ne pas pouvoir travailler en gardant leurs lits, tantôt ils s’inquiéteraient de leur maladie, tantôt les visiteurs leur manqueraient. C’est pourquoi on dit souvent que l’inquiétude ne quitte pas le chevet des malades. Si vous êtes à leurs chevets, combien heureux ils seront!

Ainsi, le plan a été révisé.