Le premier meeting annoncé de Félix Tshisekedi, nouveau président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est largement commenté par la presse de Kinshasa. L’UDPS vient de saisir l’Hôtel de ville de Kinshasa pour la tenue de cet événement le 24 avril à la place Sainte Thérèse dans la commune de N’djili, rapporte Le Potentiel.
Cependant, fait remarquer le journal, le gouvernement provincial maintient la mesure d’interdiction des manifestations publiques. L’UDPS, qui s’appuie sur la constitution, affirme que son meeting aura bel et bien lieu et demande au gouvernement provincial de Kinshasa de prendre des mesures pour encadrer les personnes qui viendront, indique le quotidien. Pour le Potentiel, cette situation met l’Hôtel de ville de Kinshasa à une rude épreuve.
Kinshasatimes.cd précise qu’à travers une lettre d’information, l’UDPS indique son intention de manifester publiquement la semaine prochaine, s’appuyant pour cela sur l’article 26 de la constitution du 26 février 2006.
Pour Le Phare, la date et le lieu de ce meeting n’ont pas été choisis par hasard. Le 24 avril 1990, rappelle le tabloïd, Mobutu Sese Seko, président-fondateur du MPR et président de l’ex-Zaïre, mettait fin au monopartisme et prenait congé du
parti-Etat et ouvrait le pays à la démocratisation. C’est cette date historique qu’a choisie Félix Tshisekedi, nouveau président de l’UDPS pour s’adresser aux cadres et militants de son parti et, à travers eux, à travers toute la Nation, explique le journal.
Le site d’accueil du meeting, la place Sainte Thérèse de Ndjili, est déjà entré dans l’histoire immédiate de la République Démocratique du Congo, pour avoir abrité, en septembre 1998, le premier meeting de Laurent Désiré Kabila après la «libération» de Kinshasa de la tentative de son occupation par des troupes du RCD, appuyées par celles de l’armée rwandaise, rappelle le quotidien.
Ce site, poursuit le tabloïd, a accueilli plusieurs meetings de l’opposition dans le passé, dont celui de septembre 2013 ayant conduit à l’arrestation et la mise en prison de Bertrand Ewanga, alors député national UNC.
La Prospérité de son côté indique que la plateforme « Ensemble » prévoit aussi un meeting le 9 mai à Kinshasa, pour présenter cette structure aux Congolais. Pour Delly Sessanga, il s’agira de faire incarner aux congolais, assoiffé d’une véritable démocratie, l’idéologie même d’« Ensemble », note le journal.
La libération des responsables de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et du secrétaire général du ministère des Sports intéresse aussi les medias ce vendredi.
« Constant Omari interdit de quitter le pays », titre Politico.cd. M. Omari a été empêché de voyager jeudi 19 avril dans la soirée à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, alors qu’il voulait se rendre à une « réunion de travail », rapporte le site web.
Remis en liberté provisoire mercredi après plusieurs heures de garde à vue, M. Omari, par ailleurs membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA), et trois autres dirigeants sportifs de RDC « ne sont pas autorisés à quitter Kinshasa » sans un avis préalable du parquet, rappelle Politico.cd.
Les trois autres dirigeants, Barthélémy Okito, secrétaire général aux Sports et Loisirs, Roger Bondembe et Théobald Binamungu, tous deux vice-présidents de la FECOFA, « ont été remis en liberté provisoire jeudi contre paiement d’une caution d’un million de francs congolais chacun, 625 dollars », indique Africanews.
Les quatre hommes soupçonnés de détournement de fonds publics destinés à l’organisation des rencontres sportives des équipes congolaises «ne peuvent quitter le territoire national, ils doivent être disponibles à tout moment pour répondre aux préoccupations du magistrat», relève le site web.
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