Les évènements de violences survenus le lundi 07 août dernier dans plusieurs communes de la capitale congolaise et dans certains territoires de la province du Kongo central continuent à défrayer la chronique, avec les différentes interventions et points de vue des divers acteurs, rapporte La Tempête des Tropiques, qui titre : « Evénement du lundi 07 août à Kinshasa et au Kongo central : Bundu Dia Mayala donne sa version ». C’est dans ce cadre que Philémon Mavinga, porte-parole de ce mouvement issu de la secte politico-mystico-religieuse Bundu Dia Kongo a tenu à préciser, à travers une interview réalisée hier jeudi 10 août 2017 à Kinshasa, que l’appel du 07 août dernier, a été voulu dans l’unique but de réclamer le départ au pouvoir du président Joseph Kabila. Aussi a-t-il fait savoir que le Bundu Dia Malaya n’est pas un mouvement terroriste comme le souligne le Gouvernement de Kinshasa ; c’est plutôt un parti politique dûment enregistré au ministère de l’intérieur par l’arrêté n°040/2015 du 30 septembre 2015.
Élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans le haut Katanga, la Cour d’appel de Lubumbashi a invalidé, renseigne Top Congo, certaines candidatures reçues par la CENI. Toutes ces candidatures sont celles de la Majorité Présidentielle, mais ces candidats invalidés continuent à ne pas reconnaitre qu’ils appartiennent à la MP, car ils n’ont jamais signé la charte de la MP, ni la moindre carte d’adhésion. Pour sa part, la Majorité Présidentielle, par son porte-parole, André-Alain atundu, estime que cette démarche d’invalidation des candidatures vise à assurer le maximum de succès au ticket de la majorité.
André-Alain Atundu invite ses camarades candidats gouverneurs à la discipline républicaine, surtout à ne pas sacrifier la famille politique aux intérêts des particuliers. Aussi, le porte-parole de la MP a également stigmatisé que si les concernés ne veulent pas être traités de cette manière, ils n’ont qu’à écrire à la Majorité Présidentielle pour signifier leur divorce d’avec cette plate-forme, car oser se présenter en indépendant sans l’aval de la MP, serait tricher et méconnaitre la place et le rôle de la Majorité Présidentielle, a laissé entendre André alain Atundu sur les ondes de Top Congo
Dans un autre registre, Forum des As revient sur le lancement, hier jeudi 10 août, par Sindika Dokolo, du mouvement citoyen dénommé « Les congolais debout », mouvement dont l’objectif est, écrit le quotidien, de mobiliser les Rd congolais en vue de l’alternance en 2017. Forum des As renseigne que fils du très célèbre homme d’affaire Augustin Dokolo Sanu et gendre de l’actuel président angolais, Eduardo Dos Santos, Sindika ne présente pas encore la volonté de se porter candidat à la présidentielle, mais préfère se définir comme un citoyen énervé.
Pour Le Potentiel qui relaie la même information, à travers ce mouvement, c’est l’axe Moïse Katumbi – Sindika Dokolo qui se met en place, avec pour principal objectif de contraindre le pouvoir en place à Kinshasa à dégager la voie qui mène à l’alternance. L’objectif de cette structure est de créer un mouvement non-violent capable de conscientiser les Congolais, organiser des manifestations pacifiques et des sit-in à Kinshasa, indique le quotidien.
Cas-info.ca révèle qu’en moins de 24 h, le mouvement a enregistré déjà plus de 5000 adhérents à travers la République démocratique du Congo, malgré les restrictions sur internet. Il s’agit des adhérents sur le site internet de l’association citoyenne, mais aussi des followers sur les réseaux sociaux twitter et Facebook, précise le site d’information.
Autre actualité, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) se dit très satisfait du travail abattu par la CENI, qui a réussi à enrôler plus 38 millions d’électeurs, hormis le Grand Kasaï et les deux territoires de la Lomami, rapporte L’Avenir. Un motif de satisfaction pour l’OIF qui attend que les contraintes d’ordre sécuritaire, budgétaire, logistique et juridique soient levées, note le journal.
La même organisation a été, le mercredi 09 août dernier, au bureau du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA), dirigé par Joseph Olengankoy, renseigne Congo Nouveau. Selon le journal, la visite de soutien de l’OIF au CNSA sonne comme une preuve de reconnaissance internationale de l’actuelle équipe.
Martin Bakole
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