L’alerte avait pourtant été donnée par le gouverneur du Nord Kivu, le dimanche 15 janvier 2017. Dans une conférence de presse, Julien Paluku annonçait que ces services ont vu deux colonnes des ex rebelles de M23 armés qui faisaient mouvement vers la RDC sous le commandement de Sultani Makenga. Mais ce mercredi 18 janvier, lors de son point de presse hebdomadaire, la mission onusienne en RDC n’a pas confirmée les faits.
Pour Félix Prosper Basse, la monusco attend les résultats des enquêtes diligentées sur le terrain avant de confirmer ou infirmer cette information. Dans l’entretemps, le porte-parole de la monusco a fait savoir que les troupes sont déployées sur le terrain pour effectuer des patrouilles à partir des postes d’entrées en République démocratique du Congo en même temps que les aéronefs pour la surveillance de la zone afin de vérifier ces allégations.
Mais déjà, la RDC et l’Ouganda se rejettent la responsabilité. Si Congo Kinshasa dénonce l’intrusion d’environ 200 rebelles en provenance d’Ouganda, l’Ouganda lui se plaint du non rapatriement des M23 présents en Ouganda comme le prévoyait l’accord signé à Nairobi en 2013.
PB
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