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L’annonce de ce débat ouvert à tout participant est faite dans une correspondance conjointe de ces trois structures d’appui à la démocratie de la RDC. L’objectif de la journée de réflexion est unique, mais se présente dans ses deux faces. Premièrement, la conférence va se poser en termes d’accusations portées contre l’intellectuel congolais. Deuxièmement, la journée se veut être une occasion de discussion sur des pistes de solutions proposées par l’intellectuel congolais.
L’Institut de recherche en droits humains (IRDH), en collaboration avec l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique (IDGPA) ainsi que la Fondation PANZI, organise une grande journée de réflexion sur la responsabilité sociale de l’intellectuel congolais, à la Maison du Barreau de Lubumbashi, le lundi 21 mai 2018, de 8 heures, 30 minutes à 16 heures justes. Le document qui l’annonce indique que la rencontre qui va fustiger le silence devant des fléaux qui secouent la nation en se demandant si l’intellectuel congolais est hypnotisé, se plait-il dans sa misère, ou, ne voit-il pas que ça ne va pas du tout. car, avec les enjeux de l’heure, il faut se demander finalement, ce qu’il faut entendre par intellectuel congolais et quel est le problème réel qu’on prétend qu’il ne voit pas. au finish, les participants vont proposer des pistes de solutions pour en découdre avec la crise.
En effet, c’est Maïtre Hubert Tshiswaka, DG de l’IRDH qui va prononcé le mot d’introduction de la journée, avec le mot d’accueil prononcé par le Directeur Général de l’IRDH sur le thème: « Au-delà du prétoire, quelle est la contribution de l’avocat à l’avènement d’un Etat de droit ». Il sera suivi du Professeur Mathieu Kalele Ka-Bila , de l’Université de Kinshasa qui proposera un papier de conclusion sur, » la Crise en RDC : Les voies de sortie ».
Entre les deux, plus d’une demi-douzaine de professeurs d’universités vont argumenter, devant un public select constitué essentiellement d’intellectuels universitaires de la ville de Lubumbashi, sur des thèmes inscrits aux côtés de leurs noms.
Il s’agit des Prof. Norbert Kampetenga Lusenga, de l’Université de Lubumbashi sur « nation en péril : de la stigmatisation des universitaires à l’appel à leur responsabilité socio-historique »;
Prof. André Mbata Mangu, de University of South Africa et l’Université de Kinshasa sur « le peuple accuse : Les intellectuels congolais et leur responsabilité dans le péril de la nation »; du Sénateur Jacques Djoli Eseng’ EKeli, de l’Université de Kinshasa sur « le Juge constitutionnel face aux enjeux politiques ».
Au-delà de cela, c’est le Prof. Antoine Ngute Novato, de l’Université de Kisangani : « Penser et agir aux frontières de la catastrophe : Contours de l’engagement de l’universitaire congolais dans la refondation de l’Etat« ; Prof. Lohata Tambwe Okitokosa, de l’Université de Kinshasa : « Face à la décadence de la République: Dilemme de la complicité et du conformisme de l’intellectuel congolais« ; Prof. Alphonse Maindo Monga de l’Université de Kisangani : « La RDC dans la tourmente, 20 ans après Mobutu. Des élites insensibles à la détresse de leurs concitoyens« ; Prof. Antoine Bily Bolakonga Ilye, Recteur de l’Université Mariste au Congo: « Intellectuels congolais : Mission et devoir dans une société en crise« .
Judith Asina
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