Apukin Radicalise la grève
Kitombole Tshovu, président de l’APUKIN à droite et Bokolo Kokenge, Vice-Président.

Rentrée académique en danger: L’APUKIN radicalise la grève

C’est une décision qui émane de l’assemblée des professeurs tenue mardi 26 septembre 2017 au siège de l’Association des Professeurs de l’UNIKIN (APUKIN), situé à quelques encablures de l’Ecole de Santé Publique. Les professeurs promettent ainsi d’aller jusqu’au bout  dans ce mouvement de grève déclenché  depuis août 2017, en vue de défendre et d’obtenir leurs droits, jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

La suite de ce nouvel épisode auquel s’engagent les professeurs sera connue après la nouvelle évaluation prévue mardi 10 octobre 2017, entendu que Rien ne présage une lueur d’espoir quant à leurs revendications. Car, 51 jours  après avoir lancé la grève, ils ont procédé à une évaluation la situation. Ainsi, ni l’appel du Ministre de l’ESU, encore moins de certains membres du Gouvernement ne peut stopper l’ampleur que prend ce mouvement, surtout pour cette rentrée académique 2017-2018 officiellement prévue le 16 octobre 2017.

« De manière claire, l’Assemblée des professeurs se voit obligée de relever qu’en dehors de quelques déclarations de bonnes intentions de la part des politiciens, aucune suite conséquente n’est enregistrée par rapport aux revendications », a déclaré le prof. Kitombole, Président de l’APUKIN,  dévoilant le contenu de la rencontre.

Aujourd’hui plus qu’hier, il est question pour le professeur d’Université d’aller jusqu’au bout dans la décision prise depuis le 7 août 2017 de défendre et d’obtenir leurs droits. D’autant plus que  jusqu’à satisfaction de leurs revendications, l’Assemblée des Professeurs décide de poursuivre la grève, pis encore de la radicaliser.

Zoom sur les revendications

Il faut rappeler que les revendications des professeurs se résument par l’application de la Loi-cadre de l’Enseignement, promulguée par le Chef de l’Etat, le 11 février 2014 et le réajustement de leurs salaires au taux de change sur le marché. Ils plaident également sur le remboursement du trop-perçu sur le contrat d’achat véhicules.

Estimant ces revendications légitimes, Steve Mbikayi, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) avait décidé dès le lancement de cette grève, d’entreprendre des échanges avec d’autres membres du Gouvernement. Cela, surtout qu’il y a certaines parmi elles qui ne dépendaient pas directement de lui. Il s’agit notamment du sujet relatif à l’amélioration des salaires aux taux fixés par l’Autorité budgétaire. Ce qui a fait qu’il conduise la délégation des syndicats des professeurs auprès de Pierre Kangudia, Ministre du Budget.

Judith Asina

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