Les travaux de terrassement sont presque achevés, la route a été agrandie à plusieurs endroits, tous les bourbiers qui causaient autant de perte de temps que des malheurs aux usagers sont tous comblés, témoigne un chauffeur des poids lourds qui emprunte régulièrement cette route, joint par www.matinfos.net.
Les travaux se passent bien à la satisfaction des usagers et opérateurs économiques du Kongo central dont les véhicules exploitent ce tronçon de la RN 1, long de 120 km.
Il y a quelques années, la dégradation avancée de cette route ralentissait le trafic des milliers de camions containers par mois. Pour l’heure, tout le monde attend avec impatience la pose de couche d’enrobée pour donner la forme définitive aux travaux engagés.
Mais aujourd’hui, grâce aux travaux déjà réalisés, au lieu de 3 heures, les voitures taxi ne font plus que 1heures 30 minutes, tandis que les véhicules poids lourds consomment au moins 3 heures de route. Un grand motif de satisfaction pour les opérateurs économiques de la province et autres usagers qui peuvent désormais maitriser le facteur dans le processus d’écoulement de leurs marchandises en provenance ou à destination de la province angolaise de Cabinda, de la cité côtière de Moanda et du port de Boma. Les vœux de ces commerçants est de voir l’entreprise chinoise CREC 7 qui exécute ces travaux les accélérer pour que les trafics des marchandises s’améliorent davantage.
Avec un financement de 80 millions de dollars du gouvernement central, des fonds provenant du péage sur la route nationale numéro 1, la fin des travaux sur ce tronçon de 120 km est annoncée pour début 2017, selon CREC 7 qui exécute les travaux.
Lancés en Avril 2015 par le premier ministre Matata Ponyo, les travaux de réhabilitation et de modernisation de la route nationale numéro 1, tronçon Matadi – Boma prévoyaient le renforcement de la chaussée de base et la pose d’une couche de revêtement en goudron.
Aussitôt ce tronçon terminé, les usagers attendront les travaux sur un autre tronçon qui demeure encore un casse tète, la bretelle Boma- Moanda, longue de 130 km. Une bretelle en état de dégradation très avancé. Pour les jeeps, il faut 5 heures de temps pour la parcourir, au départ ou à destination de Boma.
Et pour le peuple ne kongo, ceci empêche toute fluidité de trafic avec la cité côtière de Moanda, le seul point d’accès à l’océan Atlantique pour la RDC. Le handicap est d’autant plus grand que cette cité aux énormes atouts touristiques pouvait attirer autant d’expatriés de Kinshasa à la recherche d’exotisme.
PB
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