C’est l’une des conséquences de l’atelier des journalistes sur le rôle des médias dans la promotion des femmes, paix et la sécurité organisé jeudi 4 octobre 2018 à l’Hôtel Sultani de Kinshasa. Initiée par le Cadre de Concertation des Femmes Congolaise (Cafco) en partenariat avec Global Network of Woman Peacebuilders (GNWP), cette rencontre visait pour les médias, de faire en sorte que la femme quitte le personnage négatif pour le positif.
« 18 ans après leur adoption, les résolutions 1325 et 1820 ne sont pas connu de la majorité de la population en général et des femmes en particulier qui en sont pourtant bénéficiaires », a déclaré à cet effet Adine Omokoko, Secrétaire générale de Cafco. GNWP et l’organisation qu’elle dirige tiennent cette consultation avec les médias de Kinshasa en vue de renforcer leur capacité pour permettre la vulgarisation de ces outils.
En effet, son objectif général est de renforcer les capacités des professionnels des médias en résolution 1325 et 1820. Aussi, est-il question de fournir des contributions substantielles technique à la rédaction du module pour la compréhension de consultation des médias sur l’agenda des femmes, paix et sécurité. Ce qui servira de rédiger la stratégie d’engagement des médias basée sur les résultats des médias, et la consultation sur les femmes, la paix et la sécurité. Pour ce faire, 60 participantes dont 45 venant des différents organes de presse de Kinshasa et 15 acteurs au développement des structures des Organisations de la Société Civile (OSC) ont participé pour être outillés, afin notamment de vulgariser les stratégies de mobilisation au cours de cette journée d’échange.
Vivement le changement de la femme
Mavic Cabrera-Balleza, présidente directrice générale de DNWP s’est appuyé sur le fait que seulement six journalistes sur les 45 journalistes aient déjà participé à ce genre d’activités. A l’en croire, c’est l’une des raisons pour laquelle cette activité a été initiée. Cela, d’autant plus qu’il s’agit non seulement de comprendre le rôle des journalistes par rapport à cette résolution 1325, mais tenir les autorités comme responsables n’ayant pas rempli leurs obligations à ce sujet.
En effet, ladite résolution adoptée en octobre 2000 est un document important puisque ne considérant pas les femmes comme victimes, mais bâtisseuses de la paix. « Là, on considère que les femmes quittent l’étape des victimes pour devenir des agents de la paix », a-t-elle déclaré. Et la question principale est celle de savoir pourquoi les médias n’assument pas leurs rôles pour que les femmes changent d’image, alors que l’importance de la presse consiste à montrer aux gens la situation réelle et la plupart de fois, ce qu’ils retiennent sur les différentes activités.
L’idée à travers la tenue de cette rencontre est de permettre aux médias de changer le rôle de la femme, c’est-à-dire quitter le rôle négatif pour le rôle positif. Et cette session, devrait faire en sorte que soit avancé l’agenda de la femme en travaillant ensemble avec la société civile d’une part. D’autre part, comment porter les lunettes du genre pour travailler dans d’autres aspects de la vie. « Dans tous les aspects de la vie, l’aspect genre doit être inclue », a conclu Mavic Cabrera.
Judith Asina
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