Le 14 février 2025, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, le président Félix Tshisekedi a accusé son prédécesseur Joseph Kabila d’être le « véritable instigateur » des groupes armés d’opposition en République Démocratique du Congo (RDC). Selon Tshisekedi, Kabila, en coopération avec le Rwanda, serait derrière la déstabilisation actuelle du pays, même s’il ne l’assume pas publiquement.
Cette déclaration intervient alors que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques dans l’Est de la RDC. Récemment, ils ont pénétré Bukavu, la deuxième plus grande ville du pays, après avoir investi l’aéroport de Kavumu. Cette avancée marque une intensification du conflit depuis le début de l’insurrection du M23 en 2022, affaiblissant l’autorité de Kinshasa.
Tshisekedi a aussi exclu toute possibilité de dialogue avec les rebelles du M23, alors que des combats continuent autour de l’aéroport de Kavumu et que la situation à Bukavu reste tendue, avec des commerces fermés et des habitants en fuite. La situation sécuritaire de la RDC se complexifie, ajoutant une dimension politique au conflit avec les accusations contre Joseph Kabila, et la RDC cherche du soutien international pour contrer cette menace.
La rédaction
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire