L’histoire de « un contre tous » et « tous contre un » serait en pleine effectivité dans la politique actuelle de la République Démocratique du Congo.
Après les différentes déclarations des partis politiques de l’opposition, c’est le tour des forces sociales notamment le Comité laïc de coordination du Congo, (CLCC) de dénoncer l’« usurpation des droits fondamentaux », du peuple congolais par l’Union sacrée de la nation.
Dans une déclaration le jeudi 28 octobre dernier à Kinshasa, le président national du CLCC, Bosco Lalo, appelle le peuple congolais de sauver sa souveraineté, constitutionnellement garantie et de se prendre en charge.
« Le peuple congolais ne peut rester indifférent, face à la situation politique actuelle. Il est clair que, la scolarité des enfants, et la prise en charge des enseignants, la persistance des tueries et massacres à l’Est, la problématique de la suppression totale du RAM et tant d’autres questions qui constituent les aspirations et les attentes des Congolais, sont le cadet des soucis du pouvoir. Point n’est besoin de rappeler en ce lieu que les valeurs éthiques, sous entendent, le respect des règles des jeux établies, a l’espèce nos lois », note Bosco Lalo.
Dans la même correspondance, il fait constater que la dictature s’installe peu à peu dans le pays.
« A ce jour, le constat de la gouvernance du pays est l’instauration lente mais sure et résolue d’une dictature dévastatrice. Non à la CENI tel qu’imposée, non à l’abroutissement de nos enfants, non à la paupérisation de nos enseignants, non à l’absence de l’autorité de l’Etat, non à l’escroquerie via Ram », indique le président national du CLCC.
Jules Ninda
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