Doit–on parler de l’inculturation, de l’acculturation ou encore du brassage culturel. En tout cas, sur ce point, chacun a son avis.
Depuis un temps à Kinshasa, la demande en mariage est plus que romantique, comme sur les télés novelas. Les amoureux se choisissent un endroit VIP, le monsieur est très bien habillé, bien parfumé, genou à terre et bague des fiançailles en main avec à la clé de paroles d’amour bien romantiques….de demande en mariage. Et la fille qui fond en larmes pour dire OUI JE VEUX… Et ça fait école.
C’est le rêve de toutes les filles. Pour elles, c’est une occasion de montrer aux amies qu’on a déniché « le prince charmant » qui a suffisamment des moyens pour l’entretenir et prendre en charge les invités. Oui, les invités, parlons –en. Ce sont les copines, les amis, les complices des amoureux. Ils applaudissement, crient…. La proposée n’a pas encore dit OUI, les photos et vidéos font déjà le tour dans les réseaux sociaux.
C’est fini les vieilles pratiques qui imposaient de la discrétion. Les propositions se faisaient à deux, sans l’aide de personne. Les autres ne seront informés que quand la fille est convaincue que c’est l’homme de sa vie après avoir peut-être demandé conseil….
Autre temps autres mœurs, comme disaient un célèbre penseur. A Kinshasa aujourd’hui la jeunesse a adopté les pratiques de l’homme blanc. On veut vite entendre la célèbre phrase « OUI JE VEUX… ». Pas de temps de réflexion, pas de temps d’enquêter sur l’homme … Tout se fait à la seconde prêt.
Comment alors ne pas enregistrer autant des divorces…. Mois de mars, mois de la femme. Il est temps d’y réfléchir.
Matthy Ilunga/PB
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