D’après l’Office des étrangers, Moïse Katumbi n’a toujours pas régularisé sa situation après son interpellation, le 14 juin dernier, en raison d’un passeport jugé « falsifié » par la police belge.
Exilé en Europe depuis plus de deux ans, l’opposant congolais avait été brièvement arrêté le 14 juin à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. En cause : un passeport jugé « falsifié » par la police fédérale.
L’Office des étrangers lui avait alors octroyé un laissez-passer de quinze jours afin de produire « un document de voyage officiel et authentique ».
« Aucune réaction ou démarche de sa part »
« Jusqu’à présent, nous n’avons enregistré aucune réaction ou démarche de sa part, déclare Geert Devulder, porte-parole de l’Office des étrangers. On peut donc dire qu’il est actuellement en séjour illégal. Son passeport reste pour le moment confisqué au niveau du procureur du roi. »
De son côté, Moïse Katumbi nie toute falsification de son passeport. « Les données électroniques de mon passeport ont été désactivées suite au passage aux passeports biométriques en janvier, a affirmé l’opposant sur son compte Twitter. Le régime m’a refusé un nouveau passeport. Leur intention était claire : me retirer mes papiers. J’ai toujours voyagé avec ce passeport, qui comporte de nombreux visas. »
JA
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