La situation sécuritaire dans les villes où le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) avait programmé sa marche ne permettait pas la tenue de cette manifestation, a indiqué le vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, Basile Olongo, pour justifier l’interdiction de la marche.
La LUCHA avait certes informé les autorités, a reconnu le vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité, ajoutant toutefois que celles-ci «ont aussi le pouvoir d’apprécier». Cette marche a été étouffée par la police congolaise notamment à Kinshasa, Beni, Butembo, Goma, Bukavu.
La demande d’organisation de la marche ne pouvait être acceptée à Bukavu, par exemple, après la récente évasion des prisonniers, a estimé Basile Olongo, à l’issue d’une séance de sensibilisation des autorités de Kinshasa.
Il a invité ces dernières à procéder à un «réarmement moral de la population par rapport aux attaques et la psychose» qui se vit actuellement dans la ville de Kinshasa et dans le pays en général.
A ce propos, M. Olongo a fait état de «forces du mal qui sont en train de planifier des attaques qui créent la désolation, morts d’hommes, la déstabilisation des institutions.»
Au cours de cette séance, bourgmestres et chefs de quartiers ont été appelés à empêcher la jeunesse à se faire instrumentaliser.
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