C’est sous le thème : « investir dans les filles issues des quartiers défavorisés » que l’ONG de l’AIDE A LA FUTUR FEMININE, AFEF en sigle, a organisé le jeudi 24 octobre 2019 dans la grande salle paroissiale de sainte Thérèse, une journée de communication pour le changement social et de comportement en matière de lutte contre les inégalités sociales entre filles et garçons.
Pour arriver à l’organisation de cette activité, l’ONG AFEF s’est inspirée de la journée internationale de la fille célébrée le 11 octobre de chaque année. Cette journée de communication a pour objectif d’accompagner le gouvernement congolais dans la lutte contre les obstacles auxquels les filles de la république démocratique sont confrontées.
La situation de l’enfant en RDC est très préoccupante en raison de sa vulnérabilité, sa dépendance, par rapport à son milieu de vie, de son manque de maturité physique, intellectuelle. Elle nécessité des soins spéciaux et une protection particulière.
Sur ce, un appel a été lancé pour la sensibilisation de la jeune fille de moins de 18 ans, sur le danger d’avoir une grossesse précoce et des avortements.
« Nous vous informons que notre démarche de l’organisation de cette journée de communication s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du 12 ème secteur critique du programme d’action de BEING qui est <la petite fille>. Ce programme d’action a été conçu à la quatrième conférence mondiale sur les femmes en 1995 pour promouvoir ce 12 ème secteur critique de ce grand programme d’action. Sur ce, chaque année, la journée internationale de la fille est célébrée dans le souci de reconnaitre les droits des filles et combattre les obstacles particuliers auxquels elles sont confrontées », a indiqué la coordonnatrice de l’afef, NGUTUKA MELANIE
Elle pense que l’objectif de l’ONG est de contribuer à l’accès et à la rétention des filles issues des quartiers défavorisés à l’école, pour permettre l’accès aux filles à l’école, mais aussi la rétention en vue de réduire les inégalités entre les genres et surtout de permettre l’autonomisation de la jeune fille. Cela n’est pas seulement un droit pour les filles, mais aussi un moyen pour la république démocratique du Congo d’arriver à son développement économique.
Par ailleurs, le bourgmestre de la commune de Ndjili Moussa Abdoul pense que « la responsabilité est partagée entre les parents, l’Etat et l’enfant lui-même ».
Johnny Ombo
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