« Nous sommes très préoccupés de voir l’insistance à vouloir utiliser un système électronique de vote » a souligné la diplomate américaine lors d’une réunion informelle tenue lundi 12 février 2018 à l’ONU sur le processus électoral en RDC.
Un tel recours représente « un risque colossal » a indiqué Nikki Haley qui a par la même occasion formulé le vœu de voir les congolais recourir plutôt à des bulletins à papier pour qu’il n’y ait pas de doutes sur le résultat. Les choses paraissent donc claires, les Etats unis d’Amériques ne soutiennent pas « un éventuel recours à un système électronique ».
Malgré ce coup de gueule de Nikki Haley, le président de la commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa a informé les participants à cette réunion que son institution a enrôlée plus de 46 millions d’électeurs en perspective des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales.
Ayant opté pour la machine à voter, après adoption au Parlement et promulgation du chef de l’Etat, la Centrale électorale a amorcé depuis le mois de janvier, une campagne nationale de vulgarisation de ce qu’il qualifie plutôt de « vote manuel assisté par la machine à voter. Il s’agit selon la ceni, d’un ordinateur à écran tactile, permettant à l’électeur de faire son choix sur écran et non sur un bulletin pré- imprimé en papier.
Puisque cette technique permet à la centrale électorale d’économiser environ 200 millions de dollars, il sera donc difficile, pensent plusieurs observateurs, que la position de Washington qui du reste est partagée par plusieurs autres pays européens soit acceptée par le gouvernement congolais.
PB
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