Avec la composition actuelle du bureau de la centrale électorale congolaise, il n’est pas possible d’organiser les élections dans le délai, note le rassemblement.
Pour le président du Conseil des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop/Limete), Pierre Lumbi, le changement des dirigeants actuels de la commission électorale nationale indépendante (CENI) est l’une des conditions « sine qua non » de l’organisation des élections véritablement démocratiques et crédibles.
« La direction actuelle de la Ceni n’a été capable ni de publier un calendrier électoral ni de confectionner à temps utile un fichier électoral pour permettre l’organisation rapide des élections. Elle s’est montrée totalement au service de la Majorité présidentielle dont elle exécute les instructions pour bloquer le processus électoral », lit-on dans un communiqué signé mardi 24 octobre 2017 par Pierre Lumbi, condamnant fermement les différentes entraves aux libertés dont Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, est victime à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. « Un très mauvais signal pour un État à peine admis au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies » a-t-il conclu.
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