La convocation du congrès de l’union nationale de la presse du Congo à Muanda dans la province du Kongo Central ne fait toujours pas l’unanimité au sein de la corporation. Malgré les persistances de Kasonga Tshilunde, président de cette structure mais dont le mandat est contesté par beaucoup des professionnels de la presse, la procédure pour la convocation de ce congrès laisse à désirer pour certains ténors de la presse congolaise.
Et aujourd’hui, c’est un patriarche de la presse qui s’est levé pour dire non à ce congrès. Le professeur Malembe Tamandiak qui tenait ce jeudi un point de presse dans la salle de la paroisse Fatima, dans la commune de la Gombe à Kinshasa, en sa qualité de membre honoraire, membre d’honneur et membre associé de l’UNPC, a dit toute sa tristesse sur la situation que traverse l’organe fédérateur de la presse congolaise en ce moment. La plus forte de son histoire, d’après lui.
Devant plusieurs professionnels de la presse et des structures des médias, le professeur Malembe a montré que Kasonga Tshilunde a convoqué le congrès de Muanda en violation des articles 19, 20, 29, 32, 64,38 de la loi qui régit la presse dans notre pays. Et ce faisant, ce congrès est irrégulier, frauduleux et illégal.
Entre les lignes, le professeur Malembe a justifié sa position par le fait que selon la procédure, la lettre pour convoquer un congrès est signée par tous les membres du comité de l’UNPC. Or dans le cas d’espèce, c’est seul Tshilunde qui le signe parce que les autres membres du comité se sont désolidarisés de lui. En outre, un congrès doit être convoqué trois mois avant. Ce qui n’est pas le cas.
La seule option qui reste, selon le professeur Malembe Tamandiak, c’est de soutenir le comité que dirige le vice-président Tabasenge de l’UNPC pour organiser un vrai congrès.
PB
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