A travers une déclaration rendue publique ce 17 juillet, le mouvement citoyen ECCHA-RDC observe et note succinctement l’impasse sociopolitique et électorale entretenue par le régime au pouvoir et la Commission Electorale Nationale Indépendante « CENI en sigle » qui n’augure pas la paix et l’alternance crédible, démocratique, transparente et apaisée tant attendue par le souverain primaire.
En dépit du respect du calendrier électoral par la CENI jusqu’ici, qui a convoquée l’électorat en lançant le dépôt des candidatures aux élections provinciales le 23 Juin 2018 dernier, peut – on lire dans cette déclaration, ECCHA-RDC note la prise en otage du processus électoral par la CENI sous l’impulsion du régime au pouvoir dans la mesure où selon ce mouvement citoyen:
▪ Le gouvernement Congolais instrumentalise l’organe électoral en décaissant subjectivement le fond alloué à son fonctionnement et à l’organisation des élections. La susdite manipule également la justice et quelques personnalités pour mettre en œuvre le pseudo troisième mandat ;
▪ La CENI selon eccha-rdc entretient des mécanismes parasites au processus électoral pour satisfaire la volonté d’un groupe d’individu voulant s’éterniser au pouvoir contre le vouloir du souverain primaire en imposant la machine à voter sans fondement légal, en boycottant les recommandations de l’OIF issue de l’audit du fichier électoral et en s’opposant farouchement à l’audit de la machine à voter par les experts de la Grande-Bretagne ;
▪ La restriction des libertés publiques, des Droits fondamentaux de l’Homme et l’instrumentalisation de la Justice par les services de Sécurité et des Renseignements (Police, le FARDC, la GR, l’ANR, le service des Renseignements militaires) consistant à kidnapper les activistes pro-démocraties et des Droits de l’Homme, les jeunes militants de l’opposition et tant d’autres;
▪ La nomination du Général John NUMBI par le Président Joseph KABILA comme Inspecteur Général de FARDC, en dépit des accusations qui pèseraient sur sa haute personne dans l’affaire de l’assassinat des activistes des droits de l’Homme : Floribert CHEBEYA et Fidèle BAZANA explicité par l’Officier de la Police en exile Paul MILAMBWE et les sanctions Américaines ;
Les activistes pro-démocraties du mouvement citoyen ECCHA-RDC exerçant la lutte citoyenne en République Démocratique du Congo et à travers le Monde, ont déclaré ce qui suit:
1. L’arrêt strict et immédiat de la restriction des Droits Humains par l’ANR, l’ex DEMIAP, les services Spéciaux, la GR et de l’instrumentalisation de la Justice ; d’où ce mouvement citoyen exige la libération des militants du mouvement FILIMBI : Carbone Béni, Mino BOPOMI, Palmer KABEYA, Cédric KAYEMBE et Grace TSHIUNZA et ceux des jeunes séquestrés dans les geôles des services ci-dessus notamment : Christian LUMU, Jecko BEIA, Hervé KWETE, James KATSHINGU, Jedidia MABELE, Zacharie KINGOMBE, Andy MBUMBA et tant d’autres ;
2. Puis qu’avant que la situation-problème ne s’en pire, il faut mettre en œuvre des mécanismes susceptibles de promouvoir la paix et la stabilité de la sous-région. C’est pourquoi, ECCHA -RDC lance la campagne de vulgarisation et de la mobilisation générale de la Transition Citoyenne dite « TSK-Chaise vide ». Sur ce, Eccha-Rdc exige la démission du Président Joseph KABILA à la fonction de Président de la République et de Chef de l’Etat, lors de sa future sortie devant le Congrès au regard de son illégitimité et tergiversation de son camp politique sur son pseudo 3éme mandat.
Pour ce faire, ECCHA-RDC convie la population Congolaise en générale à travers les politiciens, les mouvements citoyens, les structures formelles de la Société Civile, les fonctionnaires, les médecins, les professeurs, les commerçants, les chauffeurs, les paysans et d’autres à l’instauration effective de la TSK, comme moyen d’application de l’article 64 de la Constitution à travers les appels à manifester pacifiquement à venir, la grève généralisée, la désobéissance civile à travers le pays organisées par le CLC, si jamais le Président Joseph KABILA s’opposerait à sa démission.
Matininfos/Joël Imbole
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