Depuis l’accession du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au pouvoir le 24 janvier 2019 à la suite de l’élection présidentielle du 30 décembre dernier, l’opinion congolaise estime que de très grandes avancées sont très remarquables en ce qui concerne la décrispation du climat politique en RDC. Avec le retour des plusieurs acteurs politiques exilés depuis plusieurs années en dehors des frontières nationales, la libération de beaucoup d’opposants jadis incarcérés dans les différentes prisons de la place et la réouverture de quelques médias appartenant pour la plupart aux opposants, il y’a lieu de dire que l’actuel régime a donné des signaux forts dans ce cadre, notent les observateurs.
Aujourd’hui, les arrestations arbitraires sont de plus en plus rares et les traques des jeunes appartenant aux politiques de l’opposition congolaise n’en parlent pas. Mais malgré ce climat devenu presque saint plusieurs jeunes qui avaient quitté brutalement le pays par peur des représailles, certains craignent encore et toujours pour leurs vies et par conséquent ne comptent pas jusque-là retourner par manque de garantie sécuritaire. Les cas de William Tshisekedi, Floribert Anzuluni, De Franck Otete, Papy Kahinda Mutombo…qui ont peur de rentrer au pays. Certains de ces jeunes avaient participés activement aux différentes manifestations de 2015 à 2018, activités organisés pour exiger le départ de l’ancien président Joseph Kabila
En ce qui concerne Papy Kahinda Mutombo, les éléments d’informations en notre possession révèlent que ce jeune opposant proche du soldat du peuple se trouverait au pays de l’Oncle Sam vivant dans des conditions de précarité, en espérant avoir un jour des assurances sécuritaires pouvant lui permettre de retourner sur le sol de ses ancêtres.
C’est pourquoi des voix se lèvent pour exhorter le Conseil National de suivi de l’Accord de la Sant Sylvestre et du Processus électoral (CNSA) que dirige Joseph Olengankoy et le gouvernement à s’impliquer sur plusieurs cas de ces jeunes en fuite afin de les identifier et mettre en place des mécanismes pouvant permettre leurs retours au pays en toute sécurité.
Judith Asina
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