Dans une interview qu’il a accordé à RFI, le vendredi 22 juin 2048, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a contredit l’ONG américaine The Sentry, qui, dans un rapport rendu public jeudi 21 juin, a relevé l’existence de failles de sécurité dans les machines électorales que la Ceni veut utiliser lors des élections du 23 décembre 2018.
« Les machines que Miru Systems vend à la RDC ne sont pas les machines similaires à celles que l’entreprise sud-coréenne a tenté de vendre à l’Argentine en 2017 et que l’Argentine a rejeté. Cette ONG n’a jamais vu les machines à voter (de la CENI) et nous ne parlons pas de la même chose (…) Les machines que nous présentons sont au Congo (et cette ONG est aux USA)», a tranché le président de la centrale électorale congolaise.
Pour Nangaa, l’option a déjà été levée. La RDC ira aux élections le 23 décembre 2018 avec les machines à voter.
«Ma mission n’est pas d’être populaire, ma mission n’est pas de créer la confiance, ma mission c’est d’organiser les élections (…) nous allons voter avec des machines à voter le 23 décembre et nous sommes bien engagés pour ça», a dit Corneille Nanga ce vendredi 22 juin 2018 sur RFI.
Dans l’entretemps, le président de la Ceni Corneille Nangaa s’oppose à l’idée d’un autre audit tel qu’exigé par l’opposition congolaise
«Nous n’allons pas partir d’audit en audit, notre mission n’est pas d’être audité, notre mission c’est d’organiser les élections et nous avons un plan logistique qui est déjà là et fin septembre toutes les machines seront au Congo, c’est de cela qu’il est question, nous, nous travaillons pour les élections», a conclu Corneille Nangaa.
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