La mort du juge Raphaël Yanyi, président de la composition dans l’affaire »projet de 100 jours du chef de l’État », reste une question qui traine sur les lèvres de plus d’un observateur ainsi que du peuple congolais.
Les résultats de l’autopsie sur le corps du juge président du TGI/Gombe dans le dossier »programme de 100 jours du chef de l’État », révèlent que la mort de Raphaël Yayni n’est pas liée aux causes naturelles mais par empoisonnement.
Selon les sources judiciaires, la justice a maintenant besoin d’un toxicologue pour déterminer la nature de la substance ayant entraîné la mort de cet acolyte judiciaire congolais.
Une expertise internationale étant envisagée avec l’aide du gouvernement congolais, l’opinion publique veut tout savoir sur cette mystérieuse disparition de l’homme sur qui l’espoir d’un procès juste et équitable planait déjà dans cette affaire opposant le Directeur de cabinet du président de la République, Vital Kamerhe et consorts au ministère Public.
Tout pourrait partir du procès du 25 Mai 2020 ténu à Makala.
Alors que le peuple congolais attendait les avancées significatives sur la vérité du détournement de fonds alloués et le jugement des acteurs impliqués, le ministère public se serait vu dans l’obstacle de présenter les preuves à convictions impliquant les accusés à la barre.
Dans sa défense l’entrepreneur Jammal, lui, qui avait déjà la confiance de l’État congolais en gagnant le marché de maisons préfabriquées avant le régime Tshisekedi n’a pas nié le fait d’avoir reçu la totalité du montant convenu dans le contrat avec la République, soit les 57 Millions de dollars américains qui auraient été utilisés dans toute régularité et stricte collaboration avec les autorités compétentes, selon sa prétention défensive dans la dernière audience du 25 mai.
Restant à savoir le rôle du prévenu Vital Kamerhe. Celui-ci qui n’a pas cessé de clamer son innocence malgré les rejets successifs de sa demande de mise en liberté provisoire tant sollicitée par le collectif de ses avocats sans savoir pourquoi il est à Makala.
De quelle manière serait-il impliqué et à quel niveau a-t-il participé au détournement ?
Devant le tribunal, la République n’a pas su démontrer les preuves et indices inculpant le directeur de cabinet du président Félix Tshikedi.
Le prevenu a souligné que tous ses actes étaient effectués sur instruction du chef de l’État, d’où son rôle en tant que superviseur parmi le 9 autres faisant parti de la supervision, de veiller à ce que le programme de son chef soit bien réalisé.
Une audience vive qui a semblé finir à couteaux tirés, offre un plat chaud au nombreux observateurs restant ainsi curieux.
Un mensonge?
Une vérité?
Ou juste une simple hallucination de la part de la cour d’appel de Matete?
Se confiant à matininfo, Glordy Cibalwira, politologue et leader jeune parlementaire de la jeunesse congolaise, exprime sa pensée.
»A juste deux jours après cette deuxième audience foraine qui devrait se poursuivre ce 03 juin avec la convocation des plusieurs témoins parmi lesquels, Mme Amida Kamerhe, et l’ancien ministre Justin Bitakwira, c’est un mystérieux décès du juge president du TGI qui s’annonce et crée polémique.
Qu’est ce qui c’était passé, ce quoi la cause??
D’abord le commissaire général de la police, Sylvano Kasongo, déclare précipitamment aux médias qu’il s’agit d’une crise cardiaque.
A son tour, un membre de la famille du défunt réfute le fait tout comme l’opinion publique en réclamant q’une autopsie soit effectuée.
Comment serait-elle la chaîne d’enquête, seuls les spécialistes auraient à intervenir.
Selon les observateurs, certaines sources renseignent des mouvements de déplacement après le procès du 25 Mai avant son décès, indiquant la présence du Juge-président Raphaël à la cité de l’OUA une indice important dans l’enquête à ce stade où tous les faits et gestes posés à la dernière audience voire tout endroit fréquenté seraient entrain d’être examinés ».
Jules Ninda
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