Un dossier accablant a été ouvert au parquet accusant la direction générale de l’Autorité de l’aviation civile (AAC) d’aller outre les décisions du gouvernement.
Selon notre source, le Directeur Général de l’Autorité de l’aviation civile (AAC) Jean Tshiumba MPUNGA bloquerait l’applicabilité de certaines décisions administratives des autorités du pays pouvant contribuer à la bonne production de cette structure étatique.
D’après sources proches de cette régie financière de l’État, le DG Jean Tshiumba aurait refusé de reconnaître le statut de Directeur à certains cadres en détachement de la catégorie A, pourtant l’administration publique les accorde cette qualité avec tous les avantages y afférents.
Le cas de M. Martin SHIMBULA ne sera pas le seul, indiquent les mêmes sources. Ce dernier a pris part au Concours de recrutement des » structures standards » organisé en 2016 par la Fonction publique et a ainsi bénéficié du Grade de Directeur.
Par la suite, il avait été notifié comme Haut Fonctionnaire de l’État par l’ordonnance présidentielle de 2018, ainsi que par la lettre n°CAB.VPMIN/FP-MA-ISP/Pbk/256-15/2021 du 13 juillet 2021.
Cependant, le Directeur Martin SHIMBULA devrait être rémunéré comme tel par l’organisme duquel il est déclaré (Autorité de l’aviation civile), selon l’article 33 du Statut des Agents et cadres de carrière de l’administration publique de la RDC.
Un statut dont Monsieur Martin SHIMBULA n’a jamais joui depuis sa nomination en 2016 suite à une » mauvaise foi manifeste » de son Chef direct, le DG Jean Tshiumba MPUNGA, malgré les actions qu’il a entamées au Parquet Général de Kinshasa.
Par ailleurs, il dénonce cette mauvaise foi de son chef hiérarchique et réclame d’être remis dans ses droits avec » effets rétroactifs » dans le plus bref délai.
Se référant à la lettre de congé annuel lui adressée, Martin SHIMBULA se dit être étonné du statut lui attribué par madame le directeur financier et administratif de l’AAC comme étant son agent.
Toutefois, il a demandé à la justice de faire son travail car, dit-il, nous sommes dans un État de droit et nul n’est au dessus de la loi.
Entre temps, le Président du conseil d’administration de l’Autorité d’aviation civile s’était déjà dédouané de ce dossier depuis 2019 en indiquant, dans une correspondance, qu’il relève de la compétence de la Direction Générale qui a la gestion courante de cette institution publique.
Rédaction
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