C’est Onésime Kukatula, Porte-parole adjoint de la Commission Electorale Nationale Indépendante qui l’a dit mercredi 21 juin au cours d’une rencontre avec la presse. C’était après avoir relevé les défis auxquels cette centrale électorale fait face, notamment le financement, d’autant plus que c’est le Gouvernement qui s’acquitte de ses engagements. Les partenaires quant à eux, sont en train d’appuyer le travail techniquement.
La CENI a sensibilisé il faut aussi que les autres le fassent. Les enjeux politiques sont de taille : le premier : comment voulez-vous que les politiciens se réunissent et décréter une date. Ici, à la cité de l’UA avaient démontré les étapes pour arriver aux élections. Répartition des sièges, lois essentielles. Eux estiment. Eux disent qu’il y a des exigences techniques. Par exemple la formation. Devant ce chemin critique, la CENI dispose des contraintes légales qui sont des délais légaux, par exemple des réclamations pour lesquelles il faut saisir la CENI ou la justice. La convocation des candidatures qui est aussi une affaire. Après il y a les résultats, la campagne électorale, la loi dit c’est autant de mois. C’est pour cela que s’ils tiennent compte des exigences, il faut que toutes ces conditions techniques soient réunies pour arriver aux élections transparentes surtout apaisées. Après l’installation du Gouvernement Samy Badibanga, ils ont demandé aux acteurs que ce n’est pas possible cette date. Si tous se mettent d’accord. L’accord de Saint Sylvestre est clair dans son chapitre 4: les « parties prenantes conviennent de l’organisation des élections en une seule séquence au plus tard en décembre 2017. Toutefois, le CNSA et du processus électoral, le Gouvernement et la CENI peuvent unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement desdites élections ». Il ne faut pas seulement s’arrêter à 2017. La réponse se trouve dans l’accord. Maintenant est-ce que la CENI peut déjà évaluer et publier un calendrier électoral ? Je dis non ! Il faut que le CNSA soit là. Et ce n’est pas la CENI qui doit la mettre en place. Le Gouvernement est en place mais il manque un autre partenaire. La réponse au calendrier sera donnée par les trois partenaires, Gouvernement, CNSA et la CENI qui apprécieront unanimement, conformément au dernier accord que tout le monde brandi.
La CENI est pris en otage par les Lois et l’accord de la Saint Sylvestre. Il faut attendre que le CNSA soit installé pour parler du calendrier électoral. Les élections sont organisées par la RDC, ils peuvent venir en appui financier, logistique et technique. Quand ils disent que la CENI a toutes les ressources, ils ne peuvent pas le prouver. Le processus avec le Gouvernement il y a un plan de décaissement qu’il est en train de respecter. Le dernier date de la semaine dernière qu’on a envoyée l’argent de Bongandanga. La MONUSCO intervient vient en appui mais ne peut pas dire que la CENI a tous les moyens. Il y a un problème de programmation, de planification et d’aller vers l’élection apaisée. Leurs pays ressemblent aux territoires, leurs élections sont provisoires. Chez eux tous les membres qui travaillent sont volontaires. Les textes ont été mis ensemble après Sun City, donc post-conflit. Les lois ont les adaptent. D’ailleurs on leur dit que chez eux tout est facile. Ici il y a d’abord un problème de route.
Le début d’enrôlement au Kasaï, il y en aura quand il y aura apaisement pour les deux. Ils sont d’ailleurs sur le point d’y aller.
Tout est réglé dans l’accord de la Saint Sylvestre. Pourquoi encore aller dans un dialogue.
Elections fin 2017, il faut attendre le CNSA pour apprécier unanimement. C’est l’accord qui dit qu’il faut attendre le CNSA.
Enrôlement de la diaspora, oui. Il y a 200 kits pour l’enrôlement. Mais l’enrôlement de la diaspora n’intervient pas dans la loi sur la répartition des sièges, donc, elle n’est pas contraignante. Dès qu’ils vont terminer, ils vont enrôler là-bas parce qu’eux ne participent qu’à l’élection présidentielle. Sauf qu’il y a des préalables. Ils vont identifier quelques missions diplomatiques en accord avec eux, ils iront enrôler.
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire