L’entérinement du Bureau Dénis KADIMA à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI par l’Assemblée Nationale le weekend dernier continue à alimenter l’actualité en République Démocratique du Congo.
Si pour les uns cet entérinement est une satisfaction pour la tenue des élections en 2023, pour les autres, par contre, cela n’est qu’une violation grave du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale et ne favorisera pas la confiance entre partenaires aussi bien techniques que financiers sur tous les plans.
Pour les Peuples Autochtones Pygmées de la République Démocratique du Congo, ils se disent soucieux du bon fonctionnement des institutions du pays et de la bonne gouvernance politique ainsi que de la paix sociale.
Dans une déclaration du 17 octobre dernier et dont une copie a été réservée à la rédaction de Matininfos.net, les Peuples Autochtones Pygmées ont fustigé le comportement de certains députés nationaux et sénateurs qui, en mal de positionnement, ont attisé la haine et travaillé pour diviser les confessions réligieuses.
Ils ont ému, par ailleurs quelques recommandations au chef de l’État en tant que garant du bon fonctionnement des institutions:
- D’user de tout son pouvoir lui reconnu par la constitution afin que la candidature d’un peuple autochtone pygmée soit retenue par le parlement dans le bureau de la CENI.
- De recevoir les P.V de désignation du candidat des peuples autochtones pygmées au poste de la présidence de la CENI pour une bonne proximité.
A l’Assemblée Nationale, ils demandent de voter une loi, au cours de la législature 2018-2023, qui donne pouvoir aux peuples autochtones pygmées de la RDC, de commencer à présider toutes les institutions d’appui à la démocratie clairement acquises telles que la CENI, la lutte contre la corruption (…), car ils possèdent des compétences avérées.
Toutefois, ils suggèrent à la communauté internationale de soutenir et d’accompagner les démarches pacificatrices et réconciliatrices des peuples autochtones pygmées de la RDC tendant à briguer une haute fonction de la République celle de la présidence de la CENI.
Au peuple congolais, cette catégorie des personnes, demande de suivre de prêt le processus de la nomination à la présidence de la CENI un autochtone pygmée en lieu et place d’un membre de la communauté locale qui a démontré ses limites.
« Le chef de l’État va-t-il prendre une ordonnance partielle vu que la liste du bureau KADIMA n’est pas complète?«
Une question qui tourmente la plupart des congolais et met le chef dans un dilemme obstétrique.
Les jours à venir nous diront encore plus.
Jules Ninda
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