Dans une déclaration politique rendue publique lundi 13 aout dans la soirée, les cinq leaders de l’opposition congolaise qui se sont réunis au siège du Mouvement de Libération du Congo à la Gombe se sont prononcés sur la situation politique de l’heure avec à la clé un accent sur le processus électoral. En résumé, les rédacteurs de cette déclaration politique exigent le retour de Moise Katumbi au pays, la libération des prisonniers politiques et le rejet de la machine à voter.
En l’absence de Martin Fayulu, Felix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Eve Bazaiba, Pierre Lumbi et Freddy Matungulu qui ont pris acte de la désignation d’Emmanuel Shadary comme candidat de la plateforme présidentielle à la présidentielle de décembre 2018 disent s’attendre à participer à des élections réellement démocratiques, paisibles et crédibles. Ils espèrent ainsi assister à l’alternance politique au terme de ces scrutins.
Quant au candidat commun de l’opposition, « des concertations sont en cours pour désigner un candidat commun à la présidentielle autour d’un programme commun, afin d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises ».
Solidaire à Moise Katumbi, contraint à l’exil, ils exigent « la levée immédiate et sans condition de la mesure illégale » qui a contraint le leader de Ensemble à rester cantonner hors des frontières du pays.
Dans cette même déclaration, l’opposition congolaise exige aussi le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi ainsi que la libération des prisonniers politiques comme Diomi Ndongala, Jean Claude Muyambo, Franck Ndiongo…et des militants des mouvements citoyens.
PB
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