Il s’agit de sa recommandation au sujet de la relation entre ces deux pays qui s’avère tendue depuis la suspension d’un don de 25 millions d’Euros de la Belgique. Dans une analyse, le Secrétaire Exécutif du PPRD/Chine estime qu’au stade actuel, la Belgique et la RDC doivent privilégier non seulement le dialogue pour stabiliser les relations, pour éviter les choses capables d’envenimer les relations entre les deux gouvernements.
Stephen Bwansa, puisque c’est de lui qu’il s’agit, voit à travers la culture d’un peuple, une source d’inspiration, d’étude et de recherche qu’il considère comme une boussole conduisant malgré les mutations de civilisation, à accoster.
Actuellement, Bruxelles comme Kinshasa peut sortir fragilisée, chacun a des besoins tournés vers ses partenaires traditionnels. Il signale en passant que l’environnement international actuel n’est plus le même qu’il y a 40 années passées. Et ce n’est pas Kabila qui a créé ce qui se passe aujourd’hui. Le Congo n’a fait qu’appliquer la réciprocité.
De ce fait, la Belgique doit comprendre l’importance de respecter la souveraineté, c’est-à-dire, s’il y a un problème avec l’Etat, suivre les canaux pour régler les différends. Pour lui, c’est la Belgique qui gagne plus dans cette relation, étant donné que la RDC est un pays très stratégique. Etant donné que le Congo est un pays très stratégique.
Bruxelles et Kinshasa ont des intérêts multiples qui feraient la force de l’un et l’autre si et seulement si un point commun est trouvé.
Il cogite que du point de vue business, les investissements bruxellois peuvent être importants et stratégique à cause du revenu.
« Il suffit de réajuster les choses tout en respectant le mode des fonctionnements de coopération des Etats, les choses rentrerons naturellement en ordre », soutient-il.
Il qualifie ce qui se passe de nos jours entre la Belgique et la RDC d’un fruit d’exportation de culture d’exploitation qui s’est passée à l’époque de la colonisation. Ce qui fait que la diplomatie et la démocratie ainsi que l’environnement politique congolais sont infectés par le virus de la destruction et la domination. Aujourd’hui, les ethnies qui étaient unies se font la guerre, il y a tribalisme, déplore-t-il. A l’en croire, de part l’historique, cette relation restera toujours tendue comme un volcan qui peut se mettre en éruption à tout moment.
De ce fait, il faut reformer beaucoup de choses en prenant en compte la culture de la RDC. Puisque lorsque la diplomatie congolaise du point de vue institutionnelle est en conflit avec la Belgique, le problème peut être facilement réglé par la culturel. « La culture est le fondamentale de toutes ces autres diplomaties et consorts », conclut-il.
Judith Asina
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