Rassemblement « Le torchon brûle », Etienne Tshisekedi sollicité pour calmer les cadres avant l’implosion

Le climat de méfiance gronde grave entre cadres du rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Le président du conseil des sages est vivement sollicité pour concilier les uns et les autres pour éteindre l’incendie qui gagne des pavillons entiers déjà.

Depuis la fuite d’un document sensé rester top secret, sur les contre-propositions du rassemblement, document remis à la CENCO pour être transmis au chef de l’État,  l’apparente harmonie est entrain de voler en éclat au sein de la plateforme née à Genval près de Bruxelles. Les membres du très discret organe restreint des stratégies sont vus d’un mauvais œil. Alors que plusieurs cadres, dont Felix Antoine Tshisekedi disent ne pas reconnaître le document remis au prélat catholique, avançant même que le conseil des sages ne s’est jamais réunis pour tabler sur ce dossier, les mêmes cadres, non membres de l’organe des stratégies oublient vite que c’est pour des raisons de discrétions que cet organe des stratégies était replié et a peaufiné le document qui empoisonne les rapports entre membres ce jour.

Dans un twit, samedi soir, Félix A. Tshisekedi dit ne pas reconnaître le document.

Réponse du berger à la bergère de Lutundula sur twitter : « le conseil des sages du rassemblement ne s’est jamais réuni pour désapprouver l’authenticité du document ni son contenu. » Ce cadre G7, président de l’organe des stratégies ajoute même que « Évitons débats stériles et tourner à rond. Attendons plutôt les réponses du président Kabila… » Des tweets qui datent de dimanche autour de 9h.

 

En lieu des discussions sur twitter, c’est ici que la sagesse du président du conseil des sages, Etienne Tshisekedi est vivement sollicitée pour éteindre l’incendie, passé à l’essentiel dans les contacts avec la CENCO pour faire avancer ces pourparlers. Il est inutile de tourner autour du pot, ce n’est nullement question d’être humilié, des concessions doivent se faire, de part et d’autre. Le 19 décembre approche, disait James Swan, l’ambassadeur des États-Unis en Rdc. C’est une nécessité de trouver un compromis avec la MP et les siens.

KN