Des enquêteurs de l’Onu ont rendu public un rapport sur des cruautés commises au Kasaï, en République Démocratique du Congo (RDC), depuis un an. Dans le document, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a recensé plus de 250 « exécutions sauvages » en trois mois, dont une soixantaine d’enfants (30 âgés de moins de 8 ans). Ces violences sont perpétrées tant par des rebelles que des milices, ou des représentants de l’Etat. Le document indique que certaines attaques ont été menées sur la base de l’appartenance ethnique.
«Les personnes interrogées ont indiqué que les forces de l’ordre locales et d’autres agents de l’État ont activement fomenté, alimenté et parfois même dirigé les attaques sur la base de l’appartenance ethnique», indique le rapport.
Les enquêteurs de l’ONU notent que les combats ont commencé dans la région en août 2016 entre la milice Kamuina Nsapu et le gouvernement. Mais ils révèlent qu’une autre milice, appelée Bana Mura, avait été formée vers mars/avril 2017 par des personnes appartenant aux groupes ethniques Tshokwe, Pende et Tetela.
Cette milice «aurait été armée et soutenue par les chefs traditionnels locaux et des agents des forces de l’ordre, y compris de l’armée et la police, pour attaquer les communautés Luba et Lulua accusées de complicité avec les Kamuina Nsapu».
Lire ce rapport complet ici –RDC Rapport sur les témoignages des refugies du Kasai
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