L’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) a brandi la menace de donner officiellement le mot d’ordre à son partenaire de la coalition, le Front commun pour le Congo (FCC) au cas où les propositions de loi Minaku et Sakata seraient maintenues au parlement. Un communiqué a été rendu public hier jeudi 25 juin par Simon Kalenga, le porte-parole a.i. du parti.
La pression du parti de la 11ème rue Limete est toujours maintenue sur le FCC en cas de maintien des propositions de loi sur des réformes sur l’appareil judiciaire.
«L’Udps /Tshisekedi affirme qu’elle détient encore à ce jour son mot d’ordre entre ses mains, qu’elle ne l’a pas encore donnée, mais qu’elle n’hésitera pas à le faire en cas de refus du FCC d’écouter le peuple. Il est surprenant d’entendre quelques responsables du FCC en difficulté avec le peuple congolais décidé de se prendre en charge, chercher déjà à faire de l’Udps/Tshisekedi leur bouc-émissaire» indique le communiqué.
En outre, la formation chère au slogan « Le peuple d’abord » dit connaître le mode opératoire du régime kabiliste et se souvient des tristes événements du 19 septembre 2016.
L’Udps « demande aux services attitrés de la République de suivre de près tout ce qui se dit sur ce qui se tramerait. Toute l’opinion en est avertie et prise à témoin« , a souligné le communiqué.
Des militants du parti présidentiel étaient descendus dans la rue les mardi 23 et mercredi 24 juin à Kinshasa et à Lubumbashi pour empêcher le débat et par ricochet l’adoption des trois lois sur la réforme de l’appareil judiciaire notamment sur la dépendance du parquet vis-à-vis du ministre de la justice.
Gloire BATOMENE
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