Le ministère public propose la peine de mort pour l’ancien coordonnateur de la cellule anti-fraude, Abbas KAYONGA et une vingtaine des prévenus, membres de sa bande. L’organe de la loi demande l’acquittement d’autres prévenus pour insuffisance des preuves. Ces conclusions sont contenues dans le réquisitoire du ministère public rendu au cours de l’audience de ce vendredi 9 mars 2018.
Longtemps récusé par la défense, l’auditeur militaire supérieur du sud Kivu, le colonel Roger Wavara est réapparu au cours de l’audience de ce jour pour proposer à la cour des peines à infliger aux prévenus.
Dans son dispositif, l’auditeur militaire supérieur et ministère public dans cette affaire a requis des peines diverses pour les infractions imputées aux prévenus.
En ce qui concerne le prévenu principal, la peine de mort a été proposée pour les infractions d’assassinat, tentative d’assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et l’association des malfaiteurs.
Le ministère public a également demandé à la cour de condamner Abbas Kayonga à 20 ans de servitude pénale principale pour incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi et la même peine pour la détention illégale d’armes de guerre.
L’organe poursuivant a requis la même peine pour les autres membres de la bande y compris les policiers commis à la garde de l’ancien coordonnateur de la cellule anti-fraude. Eux sont aussi poursuivis pour assassinat, tentative d’assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et association des malfaiteurs.
Six prévenus ont été proposés à l’acquittement pour insuffisance des preuves. Parmi eux, nous pouvons citer le bailleur d’Abbas Kayonga et le commissaire de la police adjoint Senga Ciru Ciru Patrick.
Considérant des circonstances atténuantes et les loyaux services rendus à la nation, l’organe de la loi a requis une peine de 12 mois comme servitude pénale principale au commissaire supérieur de la PNC, le colonel Makangila.
Joël imbole
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