Devant la barre pour la quatrième audience du procès de 100 jours, le prévenu Vital Kamerhe, directeur de cabinet et allié politique du chef de l’État est plusieurs fois revenu sur la responsabilité directe de son chef.
»Rien n’a été fait « à l’insu » du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi », a martelé le principal accusé de ce procès qui revêt un caractère politique.
Renvoyé au jeudi prochain pour la plaidoirie, l’intégralité de ce procès historique en République Démocratique du Congo (RDC), a été retransmis à la chaîne nationale et grandement suivi par toute la population.
Accusé et détenu pour détournement des fonds, incarcéré depuis environ deux mois, Vital Kamerhe a été confronté à la barre par plusieurs témoins y compris sa femme, sa fille, ainsi que son petit cousin.
A plusieurs reprises, le prévenu Kamerhe a rebondi sur la responsabilité qui engageait le chef de l’État dans l’exécution de son propre programme.
« Je ne peux pas prendre des responsabilités à l’insu du président de la République. Le marché a été accordé sur instruction expresse du chef de l’Etat« , se défend-t-il avant de recadrer Marcelin Bilomba, un des témoins du jour et conseiller principal du chef de l’État.
« On utilise abusivement le nom du chef de l’Etat ».
Jules Ninda
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