Pourparlers autour de la CENCO: Kabila à nouveau sollicité pour débloquer la fin des travaux

À quelques heures de la signature d’un accord pouvant permettre aux congolais de terminer l’année 2016 en douceur, certaines divergences persistent encore entre les deux forces en présence. En venant à ces pourparlers, chaque regroupement politique avait reçu des directives claires de son leader. Personne ne peut s’hasarder à outrepasser ses limites. La CENCO mesure le danger. Que faire dans ce contexte? La CENCO a opté faire le porte à porte du côté du président Kabila.

Selon Félix Tshisekedi, il y a certains points sans les dire qui fâchent et qui nécessitent l’implication du président fin mandat. Que se passera-t-il dans ce contexte? La plénière de ce jeudi n’a donc pas trouvé une issue favorable quant aux 4 points qui restent. Il s’agit notamment du départ d Samy Badibanga, de la refonte de la CENI, de la gestion des provinces et de la décrispation politique. Ce faisant, la CENCO jugerait le président Kabila responsable qui peut donner solution à ce problème.

Jeudi soir, les évêques de la CENCO ont remis au président Kabila un projet de l’accord tout en lui exprimant leur inquiétude quant aux points de divergence. Que se passerait-il dans la tête du président Joseph Kabila? Si la refonte totale de la CENI retarderait les élections, le départ de Samy Badibanga poserait problème à quel niveau étant donné qu’il est issu de l’accord de la cité de l’UA qui sera envoyé aux calendes grecques? Quant aux mesures de décrispation politique, il y a de la mer à boire. D’un côté, on libère à pas de tortue certains politiques, de l’autre côté certains sont amenés manu militari en Prison.

Au cas où le président Kabila ne libérait pas, la signature d’un accord ce vendredi 30 décembre risquerait d’être hypothétique. Le plan B non révélé de la CENCO pourrait alors être actionné.

Joël Nz