Depuis un certain temps en République démocratique du Congo (RDC), les questions des thèses du président de l’assemblée nationale aubin Minaku et celle du premier ministre honoraire Augustin Matata ponyo suscitent plusieurs interrogations.
Les congolais lambda en parlent chaque jour. Analysons le cas par cas.
1. Aubin MINAKU NDJALANDJOKO, a obtenu son doctorat en Droit à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) alors qu’il est président de l’Assemblée Nationale, Secrétaire général d’une plus grande plate-forme politique de la RDC (MP) et président de l’Assemblée Parlementaire Francophone (APF) (plusieurs fonctions à temps plein cumulées). Comment le docteur MINAKU a-t-il fait pour combiner toutes ses fonctions citées ci-haut avec les études doctorales à l’UNIKIN? Plusieurs sources crédibles révèlent que la thèse du docteur MINAKU a été entièrement rédigée par le Professeur Auguste MAMPUYA de la même faculté (Droit) et de la même université (UNIKIN) moyennant une somme colossale de 100.000 dollars américain. Les révélations que son cabinet rejette en bloc.
Pour sa soutenance de thèse, les étudiants de l’unikin ont été envoyés en congé de Noël avant même les élèves du primaire s’exclame un chef des travaux de l’unikin sous couvert de l’anonymat.
2. Le deuxième, pas le moindre, Augustin MATATA MPONYO MAPON (l’homme à la cravate rouge). Celui-ci obtient d’abord son DEA en janvier 2016 alors qu’il était premier ministre (fonctions en temps plein). Il dépose sa démission de la primature le 14 novembre 2016, et en janvier 2018, il obtient son doctorat en Économie à l’Université Protestante au Congo (UPC). Un record qui ne sera jamais battu: obtenir deux titres académiques à l’espace de deux ans. Mais ce qui est sûr, c’est que le « docteur » MATATA a hate de devenir recteur de son université inaugurée il y a peu, alors que pour y parvenir, il faut être professeur d’université. Et MATATA, plus réaliste qu’il est, il fait son possible, mais pour quelle valeur ?
D’après certaines indiscrétions, la pression née des différentes marches organisées par le comité laïc de coordination aurait poussé le président kabila à abandonner son plan machiavélique de demeurer au pouvoir sans mandat. Il lui faudrait un dauphin. Dans les états majors des partis politiques, les noms d’augustin matata ponyo et celui d’aubin minaku seraient les plus cités.
Ainsi donc, les deux frères ennemis se préparent. L’un ayant soutenu sa thèse au mois de décembre 2017 ( aubin minaku), l’autre au mois de février courant. Quoi qu’il en soit, cette guerre de dauphins du président kabila risquerait de créer une dissidence au sein de la majorité présidentielle.
Joël imbole
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