Moïse Katumbi: « Il est essentiel de condamner la folie meurtrière du régime de Monsieur Kabila »

Ce dimanche 25 février, pour la troisième fois note le candidat déclaré à la présidentielle Moïse Katumbi,  des millions de Congolais se sont levés pour exiger le respect de leurs droits constitutionnels et la mise en œuvre intégrale de l’Accord de la Saint Sylvestre. Pour la troisième fois, ils ont marché pacifiquement, armés de seuls rameaux, bibles et chapelets. Pour la troisième fois poursuit le chairman, après avoir coupé les services d’Internet pour mieux préparer les crimes qu’ils allaient commettre, les forces de sécurité ont procédé à des arrestations arbitraires, ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles réelles, ont fait couler le sang de martyrs  précise-t-il.

Les Congolais qui, à l’appel du Comité Laïc de Coordination dont le président du Tout Puissant Mazembe soutient pleinement la démarche, ont bravé la police, les bérets rouges et les milices déployées par Joseph Kabila méritent un vibrant hommage. Ils ont vaincu la peur pour affronter la dictature.

L’opposant congolais salue la mémoire de toutes celles et ceux qui, ce 25 février, sont morts pour la liberté et l’idée d’un Congo fort, libre et prospère. Deux victimes sont connues dit-il. Il y en a malheureusement sans doute bien d’autres que les autorités  cachent révèle Moïse Katumbi. Le sacrifice de ceux qui sont mort  n’est pas vain martèle l’ex gouverneur du Katanga non démembré car leur lutte triomphera précise -t-il. Leur sang irriguera à jamais le sol du Congo. Pour le candidat président du G7 et de l’alternance pour la République (AR):

« Il est essentiel de condamner la folie meurtrière du régime de Joseph Kabila et de poursuivre la lutte jusqu’à la fin de cette dictature. Non content de bafouer la Constitution, non content de bafouer l’accord de la Saint-Sylvestre, seul cadre politique légitime restant, le régime ose tuer ses filles et fils ».

Moïse Katumbi comme tant d’autres citoyens a, lui  aussi à son tour, paraphrasé le regretté Rossy Tshimanga,  assassiné, « le peuple triomphera! »

Joël imbole