Les réactions n’ont pas tardé après la déclaration du Sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Parmi ceux qui désapprouvent et rejettent les propos de Zuma et la SADC, on note le Rassemblement des Forces Politiques Acquises au Changement (Rassopp), la voix de sans voix (VSV), l’UNC de vital Kamerhe mais également le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba Gombo qui estime que la déclaration de la Communauté de développement d’Afrique australe sur « l’impossibilité d’organiser les élections en 2017 » vient en appui aux manœuvres dilatoires du pouvoir en place caractérisé par les velléités d’instaurer en République Démocratique du Congo (RDC) une dictature.
«Le MLC constate malheureusement que la déclaration de la SADC jette un doute sur la mise en œuvre effective de l’accord du 31 décembre 2016 et vient en appui aux manœuvres dilatoires du pouvoir en place caractérisé par les velléités d’instaurer en RDC une dictature qui ne dit pas son nom (…) Le MLC invite la SADC à soutenir l’application effective de l’accord de la Saint-Sylvestre et d’appuyer les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de sortir la RDC de l’impasse dans laquelle le régime actuel l’a plongée, » fait savoir le MLC dans un communiqué du mardi 22 août.
A titre de rappel, à l’issue de son 37e sommet dimanche 20 août, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) avait noté qu’il ne serait pas possible d’organiser les élections en République démocratique du Congo en décembre 2017, en raison d’un certain nombre de défis à relever, sans plus de détails.
CMB
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