Avocat du président de la plate forme « Ensemble » Moïse Katumbi, maître Eric dupont a indiqué ce matin à la Radio France Internationale (RFI) qu’il s’apprêtait à ressaisir « dans les jours qui viennent » le Comité des droits de l’homme des Nations unies. Objectif : « dénoncer les nouvelles persécutions judiciaires » à l’encontre de son client.
Visé par trois actions judiciaires ( spoliation d’immeuble, dossier mercenaires et détention de la nationalité itlienne), son avocat parle des dossiers bidons, instrumentalises par le pouvoir judiciaire à des fins politiques.
Histoire de nationalité c’est ridicule selon maître Eric Dupont. Ça fait rire! C’est de la pire mascarade comme l’ont si bien insinué les évêques de la CENCO. Pour ce juriste français, moïse katumbi a été élu député provincial, député national et gouverneur.
Ce juriste, au micro de Christophe Boisbouvier, précise que le pouvoir de M. Joseph Kabila veut exclure à tout prix Moïse Katumbi du processus électoral en RDC. Mais pour ce redoutable avocat français qui a rejoint la défense de l’opposant congolais en mai 2016, il n’est pas question de rendre les armes.
Ainsi, Me Dupond-Moretti a annoncé l’offensive imminente de la défense.
« Dans quelques jours je veux mettre sur la place publique tous les documents possibles qui prouvent que mon client est un congolais. Et de poursuivre : » Moïse Katumbi a été élu à trois reprises en République démocratique du Congo. Est-ce un italien peut être élu en RDC? S’est -il encore interrogé. Et de répondre, Kabila cherche des poux dans la tête de Katumbi », affirme l’avocat.
Pour rappel, au mois de juin 2016, Moïse Katumbi avait déposé une plainte contre l’État congolais devant le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Deux semaines plus tard, celui-ci avait alors demandé aux autorités congolaises de « prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer que Moïse Katumbi puisse rentrer en RDC et puisse participer librement et en toute sécurité, en tant que candidat, à l’élection présidentielle ».
Près d’une année plus tard note son avocat, la recommandation du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, à travers son Comité des droits de l’homme n’a toujours pas été respectée.
Joel imbole
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