Le dimanche 25 février 2018, la population Congolaise a répondu dans certaines villes à l’appel du laïc Catholique pour barrer la route à la dictature qu’installent monsieur Joseph Kabila pour certains et pour exiger l’application intégrale de l’accord de la Saint sylvestre pour tant d’autres.
Constante dans son combat pour la vraie démocratie en RDC, la section de la LUCHA à Beni a activement pris part à une marche pacifique partie de la paroisse catholique de Malepe pour exiger le respect intégral de l’accord de la Saint sylvestre. Les 32 manifestants, dont 3 filles, ont été brutalement arrêtés par la police sur le boulevard Nyamwisi. Devant leurs résistances manifestées par le refus de capituler devant l’oppression et de se disperser, les 32 manifestants ont été amenés dans la brousse à Mbau à une vingtaine de kilomètres de la ville de Beni dans une jeep de la police. Mbau, c’est cette localité du territoire de Beni qui, 3 jours avant, avait été attaqués par des présumés ADF, tuant au moins 5 civils.
La LUCHA rappelle qu’en date du 16 Février 2018, 16 de ses militants avaient été arrêtés au cours d’une manifestation pacifique et s’étaient vus abandonner dans la brousse à une vingtaine de de kilomètres sur la route Beni-Mangina, non loin du lieu où l’abbé KAMBALE MASINDA ROBERT avait été enlevés par des hommes armés quelques jours avant.
Le choix de Mbau et de la route Beni-Mangina en ce moment où ces axes connaissent des incursions d’hommes armés révèle la vision assassine que cache la nouvelle approche répressive de la police indique la lucha/beni. Cette dernière condamne cette nouvelle forme de répression de manifestants pacifiques de la LUCHA qui consiste à abandonner ses militants loin de la ville dans les zones particulièrement insécurisées. Elle tient pour responsable de ces faits délictueux le commissaire urbain de la police qui, le 22 Janvier 2018, avait ouvertement menacé la LUCHA de déverser ses militants dans le triangle de la mort en territoire de Beni.
Quoi qu’il en soit et quelle que soit la férocité de la répression, La LUCHA promet de ne jamais abandonner son combat pour l’honneur et la dignité du peuple, mis en mal par la gouvernance prédatrice du pouvoir en place.
Joël imbole
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